- Représentation du Val de Marne !
- Jean-Louis Touraine: « Fin de vie : pourquoi opposer soins palliatifs et aide à mourir ? »
- Lettre 35 du Vendredi 15 Juillet 2022
- « Une pasteure du Delaware évoque l’aide à mourir »
- L'Agence Régionale de Santé d'Île-de-France a demandé à 31 EHPAD dans lesquels elle a effectué des contrôles, d'améliorer leur fonctionnement.
- Les mots de la fin
- Représentation du Val de Marne !
- Jean-Louis Touraine: « Fin de vie : pourquoi opposer soins palliatifs et aide à mourir ? »
- Lettre 35 du Vendredi 15 Juillet 2022
- « Une pasteure du Delaware évoque l’aide à mourir »
- L'Agence Régionale de Santé d'Île-de-France a demandé à 31 EHPAD dans lesquels elle a effectué des contrôles, d'améliorer leur fonctionnement.
- Les mots de la fin
Lettre à Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale

Docteur LABAYLE Denis
33 Avenue FLOUQUET
94240 L’HAY LES ROSES
denis.labayle@gmail.com
Tel : 0615030033
Le 6 juillet 2022
Madame Yaël Braun-Pivet
Présidente de l’Assemblée nationale
Madame la Présidente,
Au nom de l’association Le Choix, Citoyens pour une mort choisie, nous tenons à vous féliciter pour votre élection au poste de présidente de l’Assemblée nationale.
Jean-Louis Touraine: « Fin de vie : pourquoi opposer soins palliatifs et aide à mourir ? »
« Toutes les personnes confrontées aux situations de fin de vie méritent une égale écoute ».
FIGAROVOX/TRIBUNE – En réponse à une tribune de la présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, publiée dans Le Figaro, le professeur émérite de médecine défend une vision selon laquelle les soins palliatifs l’aide à mourir sont complémentaires.
Jean-Louis Touraine est professeur émérite de médecine et député honoraire.
Ce que nous Voulons
1 – UNE NOUVELLE LOI
Nous voulons une loi offrant à chacun la liberté de choisir sa fin de vie
Une loi autorisant l’Aide Active à mourir pour les personnes atteintes d’une affection grave et incurable,liée à une maladie ou conséquence d’un accident, et désirant :
- soit l’Aide médicale à mourir comme en Belgique
- soit le Suicide assisté comme en Suisse
Sans attendre d’être arrivé à un stade ultime de la maladie,
Sans attendre d’être soumis à des souffrances intolérables.
Après avoir recours à l’avis de deux personnes (deux soignants ou un soignant et la personne de confiance)
Ce que nous ne voulons pas : une loi Claeys-Leonetti BIS
- exigeant que le malade soit au stade terminal de son affection
- exigeant que le malade souffre de douleurs incontrôlables
- exigeant l’accord de trois médecins pour la prescrire
2 – LA SÉDATION PROFONDE ET CONTINUE JUSQU’AU DÉCÈS pour ceux qui le désirent
Dans cette situation, nous voulons :
- Une vraie sédation profonde et continue jusqu’au décès chez les personnes atteintes de maladies graves qui le désirent :
- réalisable au domicile
- avec des doses de sédatifs et d’antalgiques assurant un sommeil profond et
- indolore
- entraînant une agonie brève.
Ce que nous ne voulons pas :
- des indications restrictives qui en réduisent la portée.
- une déshydratation du corps inutile et douloureuse.
- une sédation superficielle
- une agonie prolongée
3 – LES SOINS PALLIATIFS
Ce que nous voulons :
- Des soins palliatifs libérés de toute idéologie et répondant réellement aux souhaits du malade, exprimés dans ses directives anticipées.
- Un développement préférentiel des soins palliatifs ambulatoires assurés par des équipes mobiles, tant au sein des services de médecine hospitaliers qu’à domicile.
- Une formation de tous les soignants aux soins palliatifs car c’est le rôle du médecin d’accompagner ses malades jusqu’à leur mort.
Ce que nous ne voulons pas :
- Des soins palliatifs imposant une idéologie qui ne respecte pas la diversité des souhaits des malades.
- Des unités trop cloisonnées aboutissant à des ghettos de la mort.
4 – LES DIRECTIVES ANTICIPÉES
Ce que nous voulons :
- des directives anticipées ayant un pouvoir exécutif, lié uniquement a la volonté du malade ;
- une incitation réelle à les faire remplir à tout malade atteint d’une affection grave.
- un registre national des directives anticipées.
- un pouvoir réel de la personne de confiance qui prévaut sur tout autre personne.
Ce que nous ne voulons pas :
- des D.A. révocables selon l’envie par les médecins.
- des D.A. qui ne permettent pas d’indiquer clairement une volonté d’en finir rapidement sans agonie douloureuse pour les proches.
Solidarité avec nos adhérents mis en examen
Le scandale continue ! Après une première comparution devant le juge, le docteur Bernard Senet est mis en examen pour avoir fait preuve de compassion vis-à-vis de malades dont les souffrances physiques et psychologiques les conduisent à choisir de mourir.
Répondre aux questions des patients dont la vie est devenue un enfer est maintenant considéré comme un délit ! Alors que cela devrait être considéré comme partie intégrante du métier de médecin, quand il n’a plus la possibilité de guérir.
Le Docteur Senet a contribué à la création de notre association, il en est toujours un membre actif.
Deux autres adhérents sont également dans l’œil du cyclone juridique, alors que ce sont des militants engagés qui n’ont agi que pour aider.
Nous avons décidé de prendre en charge leurs honoraires d’avocats et toutes les dépenses entrainées par un procès qui aboutira nous l’espérons à un non-lieu ou une relaxe qui fera jurisprudence.
Si vous êtes profondément convaincu :
– que le choix de sa fin de vie appartient à chacun,
– que la situation actuelle doit changer car elle crée une profonde inégalité entre les citoyens, entre ceux qui ont les moyens financiers et les capacités physiques de partir mourir en Belgique ou en Suisse et le plus grand nombre qui restent seuls avec leurs familles face à leurs détresses et leurs souffrances.
Faites un don sur la cagnotte Leetchi dédiée à cet effet, aidez-nous dans ce combat qui nous concerne toutes et tous !
Vos dons peuvent être déductibles de vos impôts en demandant un reçu fiscal sur notre page Contact.
Nous vous remercions de votre soutien
A LA UNE
Lettre de Jean-Louis Touraine
Remarques du Choix suite à la lettre envoyée par Jean Louis Touraine à Denis Labayle.
Si nous partageons avec Jean Louis Touraine une analyse commune de la situation actuelle et de la nécessité de changer la loi, notre association Le Choix précise qu’en ce qui concerne le projet de loi qu’il présente avec le député Falorni, nous nous en distinguons sur les points suivants :
- Nous estimons que le malade doit pouvoir choisir librement entre Aide médicale à mourir et Suicide assisté.
- Nous refusons la notion de maladie arrivée à un stade « avancé ».
- Nous refusons que le malade souffre de douleurs « incontrôlables ».
- Nous contestons la collégialité purement médicale et surtout son importance. Exiger l’avis de trois médecins sera un frein considérable à l’application de la loi.
Entretien avec Annie WALLET et Mr Olivier FALORNI du 17 novembre 2021
Mr le député FALORNI (Député de Charente-Maritime 1ère circonscription) est à l’initiative de la proposition de loi donnant le droit à une fin de vie libre et choisie. Nous sommes allé à sa rencontre avec Annie WALLET.
Clip vidéo sur le Combat du Choix pour l’aide active à mourir
Dans ce clip vidéo, vous y trouverez une mosaïque de témoignages diffusés par notre association pour aller vers une loi légalisant l’aide active à mourir.
Intervention d’Yves de LOCHT à l’assemblée Générale du 20 Novembre 2021
Lors de notre assemblée générale à l’hôpital Saint-Antoine, le docteur Yves de LOCHT (Médecin Belge) est intervenu. Voici la vidéo couvrant son discours sur la fin de vie digne.
L’exposé d’Yves de Locht, à propos de son dernier livre : Maintenant qu’ils ne sont plus là ». Les témoignages qu’il a évoqués étaient très émouvants. Cinéaste Nicolas Gayraud

Yves de Locht «J’appelle l’euthanasie le dernier soin»
Avec pour leitmotiv l’apaisement des souffrances, le médecin belge s’est investi dans le combat pour l’euthanasie. Grâce à la loi de 2002 l’autorisant, il la pratique auprès de personnes condamnées par une maladie durable et incurable, dont de nombreux Français. Dans son livre Maintenant qu’ils ne sont plus là, des proches de patients qui avaient choisi cette mort douce saluent son courage. Mais pour leur « héros », la responsabilité est lourde à porter.

Lettre au premier Ministre M. Jean CASTEX du 24 Mai 2021
Monsieur le Premier Ministre,
Le 17 mai 2021, 296 députés appartenant à des partis politiques allant de la droite à la gauche, vous ont demandé d’accepter que le parlement puisse continuer à débattre sur les autres articles du projet de loi n° 288 présenté par le député Olivier Falorni. L’article premier ouvrant le droit à une aide médicale à mourir pour les malades atteints de maladies graves et incurables, souffrant de douleurs inapaisables a été voté par une large majorité de députés présents (240 pour, 48 contre).

296 députés de toutes tendances politiques invitent Jean Castex à poursuivre les débats sur l’euthanasie
Suite à la votation du 8 Avril 2021 sur la loi de la fin de vie libre et choisie, le premier article a pu être voté malgré une obstruction d’une poignée de députés. Néanmoins ce débat sur la fin de vie soutenu par une écrasante majorité des Français ne saurait en rester là, c’est ainsi qu’un courrier co-signé par 296 députés de tous bords a été envoyé au premier Ministre Jean Castex le 8 Mai 2021.
Vote historique dans le combat pour l'Ultime liberté
Malgré l’obstruction d’un quarteron de députés LR, l’Assemblée nationale a voté à une très large majorité l’article fondateur créant le droit à l’assistance médicalisée active à mourir. C’est un vote historique dans le combat pour l’Ultime liberté.
Le débat a été réglementairement interrompu à minuit mais cette proposition de loi n’est que momentanément suspendue. J’appelle désormais le Gouvernement à reprendre ce texte pour faire définitivement adopter ce droit à une fin de vie libre et choisie. Les Français l’attendent !

Comment ont voté vos députés le 8 avril 2021
Analyse du scrutin n° 3571
Troisième séance du 08/04/2021
Scrutin public sur l’amendement n° 2929 de M. Chiche à l’article premier de la proposition de loi donnant le droit à une fin de vie libre et choisie (première lecture).
Pour l’adoption : 240 Contre : 48 Abstention : 13

Mesdames et Messieurs les député(e)s
Mon époux, le Pr Jean-Claude Roujeau, atteint d’une maladie incurable en l’état actuel des connaissances, est mort ce mercredi 3 mars 2021 à Bruxelles à la suite d’une euthanasie. Il en avait décidé ainsi dès l’annonce du diagnostic il y a trois ans.
Cette décision, mûrie avec discernement et volonté réitérée auprès du corps médical durant ces trois années, s’est heurtée à l’impossibilité, pour nos collègues français à qui nous nous sommes adressés, de l’aider à la réaliser. Nous avons compris bien sûr leur position compte tenu du cadre législatif actuel qui leur impose le refus de soulager certains malades qu’on ne peut ni traiter ni guérir. Compte tenu aussi peut-être de leur position personnelle. Nous nous sommes donc tournés par défaut vers la Belgique.
Spectacles et Musique…
Jean-Luc Brouillon est auteur-compositeur.
Voici son nouveau clip intitulé « Quand je sors »
Cet artiste est également adhérent du Choix et militant, à sa façon, pour notre cause.

Spectacle à la vie
L’équipe de Choix Isère conseille fortement le Spectacle « À la Vie », qu’une partie d’entre elle a pu voir à la Maison de la culture de Grenoble début décembre.
C’est un spectacle d’une très grande qualité, qui traite du sujet de la fin de vie avec beaucoup d’intelligence et de subtilité, ne négligeant aucun aspect, tout en prenant partie pour la liberté de choix de tout un chacun.
Nos Actions du moment
Lettre à Olivier Falorni (9 Avril 2021)
Monsieur le Député,
Est-il nécessaire de vous dire notre satisfaction de voir la « standing ovation » qui vous a été réservée lors de votre intervention à la tribune de l’Assemblée Nationale ?
Voila la preuve que notre pays est prêt pour une vraie loi sur la fin de vie et des soins palliatifs de qualité réelle.
Hélas une poignée d’élus sectaires ont fait obstruction non seulement à votre proposition de loi mais aussi à la démocratie.
Le score obtenu lors du vote de l’article premier montre que nous devons persévérer et que la victoire n’est pas si éloignée. Nous commençons à entendre parler dans les rédactions parisiennes d’une possible relecture de votre proposition de loi en mai. Pour que cela se réalise il faudra que votre collègue Jean Louis Touraine qui appartient à la majorité pèse de tout son poids.
Communiqué AFP (5 Avril 2021)
Le 8 avril, doit avoir lieu l’examen et le vote du projet de loi déposé par le député Falorni sur l’Aide médicale à mourir.
Dépassant les clivages politiques, Il fait l’objet d’un consensus de l’ensemble des députés favorables à la législation. Les parlementaires ayant pris conscience qu’il était temps de conclure une réflexion longue de plus de 40 ans, le premier projet de loi ayant été déposé en 1980 par le sénateur Henri Caillavet.
Compte rendu de la réunion en visioconférence avec Yaël Braun-Pivet (3 avril 2021)

Le Compte rendu de la réunion en visioconférence avec Yaël Braun-Pivet, députée des Yvelines et Présidente de la commission des lois de l’Assemblée nationale le Samedi 3 Avril 2021 est en ligne !
Lettre aux député(e)s (Mars 2021)
Le 8 avril, vous allez être amenée à voter sur le projet de loi n° 288 « donnant le droit à une fin de vie libre et choisie » dont le rapporteur est monsieur Olivier Falorni.
Votre vote sera probablement le plus important de votre mandat électoral car il ne concerne pas seulement la société, mais votre propre destinée.
Aussi, avant de voter, nous vous demandons de réfléchir à ce qui sera bon pour vous le moment venu, car nul n’échappe au rendez-vous avec la mort.
Récemment votre ancienne collègue, madame Paulette Guinchard, atteinte d’une maladie dégénérative, après avoir été opposée toute sa vie à l’aide médicale à mourir est partie en Suisse trouver là-bas ce que son pays lui refusait.
Rapport de l’entrevue avec le député Luc Geismar (26 mars 2021)
Contexte
Le 10 mars nous avons adressé un communiqué à la Presse que nous avons mis en copie aux élus de la représentation nationale en Pays de la Loire. Nous y annoncions l’existence d’une représentation du Choix sur la région, présentée dans le contexte des prochains examens de propositions de loi, tant au Sénat qu’à l’Assemblée Nationale. Nous y avions également joint le témoignage « Plus jamais ça ! », de Mme D., déjà transmis au siège du CHOIX et présent sur le site.
Audition du Choix par l’Assemblée Nationale (24 mars 2021)




Cette Visioconférence était organisée par Olivier Falorni, rapporteur de la commission des affaires Sociales de l’Assemblée nationale, qui réunit des députés de différents partis politiques.
Étaient aussi présents à la réunion Marine Brenier(LR), Jean Louis Touraine (LREM).
Elle avait pour objectif d’entendre les recommandations des associations favorables à la PPL d’Olivier Falorni « donnant droit à une fin de vie libre et choisie ».
Participaient à cette audition Jean Luc Romero-Michel pour l’ADMD et Denis Labayle, Yves de Locht et Annie Wallet pour notre association. La commission avait auditionné, dans une réunion précédente les associations Alliance-Vita, et la fondation Jérôme Lejeune, hostiles à tout changement de la loi actuelle.
Les remarques et suggestions formulées par notre association.
1° L’urgence de légiférer :
• Un combat historique par sa durée :
Les citoyens français attendent cette loi depuis 40 ans, c’est en effet en 1980 que la première proposition de loi a été proposée par le sénateur Henri Caillavet.
• Une mise en danger des citoyens :
Les carences de la loi actuelle entrainent des poursuites pénales, des procès d’assise. Le cas médiatisé le plus récent suite à l’achat sur Internet de produits létaux interdits en France, qui ont conduit à la mise en examen de 12 militants en Mars 2021.
• Une loi peu appliquée :
Elle estinapplicable pour beaucoup de médecins qui la trouvent inhumaine. Elle est un recul par rapport aux lois précédentes. La déshydrations inscrit dans le protocole médical, associée à une sédation peu profonde prolonge l’agonie de manière souvent très douloureuse pour la famille d’autant que le mourant lui-même donne des signes de souffrances.
• Un départ croissant de français vers la Belgique ou la SuisseComme elle ne s’applique que lorsque le malade est au stade terminal de son affection,la loi Claeys-Leonetti ne répond pas à toutes les détresses de fin de vie, d’où le nombre croissant de citoyens français qui partent mourir en Belgique comme le constate les praticiens et associations belges.
• Une situation choquante pour les pays voisins :
Le docteur Yves de Locht, praticien en Belgique, a rappelé que la Belgique ne pourrait pas encore longtemps être le « mouroir » de la France.
Les structures médicales sont surchargées par cet afflux de français. Il a rappelé que l’aide médicale à mourir qui est le dernier soin compassionnel, n’est pas anodine pour les médecins qui le pratiquent et ne peut pas représenter une part importante du temps thérapeutique.
Il requiert une préparation mentale qui inclut un dialogue en profondeur avec celui qui le demande ou sa personne de confiance.Or,Les malades arrivent souvent très dégradés physiquement ce qui ne permet pas de les accueillir sereinement et d’accomplir l’examen et l’audition des malades, légalement et humainement obligatoires avant d’effectuer l’aide médicale à mourir.
Il a exhorté les député(e)s à prendre leur responsabilité vis-à-vis des citoyens qui les ont élus, comme l’ont fait récemment les députés espagnols.
2° Nos recommandations
• Une loi autorisant l’Aide Médicale à mourir pour les personnes atteintes d’une maladie grave et incurable, non mortelles à brève échéance.
• Nous avons souligné que la loi doit être claire, sur le fait qu’il n’est pas nécessaire d’être arrivé au stade ultime de la maladie ou d’être soumis à des douleurs intolérables pour pouvoir en bénéficier.
• Oter du texte la notion de « phase avancée » qui peut induire une lecture restrictive de la loi et qu’en soient exclues les maladies dégénératives, créant de grandes souffrances physiques et psychologiques. Ainsi la maladie de Mr Alain Cocq serait-elle considérée comme à un stade avancé ?
• Nous sommes favorables tant à l’Aide Médicale à mourir comme en Belgique qu’au suicide assisté comme en Suisse
• Réduire le nombre de médecins à deux et non trois pour se donner les chances d’une applicabilité de la loi sur tout le territoire français.
Denis Labayle et Annie Wallet
Lettre ouverte au ministre de la santé (16 mars 2021)

Paris le 16 mars 2021
Objet : Lettre à Monsieur le docteur Olivier Véran, ministre de la santé
Monsieur le ministre, La lutte contre l’épidémie est votre priorité et je le comprends, toutefois la pandémie due au Covid 19 a remis en première ligne la question du « bien mourir ».
L’humanisation de notre fin de vie est le seul sujet qui concerne tous les citoyens, y compris les femmes et les hommes politiques.
Plus de 90 % de la population réclame une nouvelle loi, plus humaine, plus adaptée aux souhaits de chacun. La loi Léonetti- Claeys de 2016, venue modifier la loi de 2005, reste terriblement restrictive quant aux indications de la sédation terminale. De plus celle-ci impose une méthodologie humainement et éthiquement discutable. En tant que médecin, vous savez comme moi que la suppression de l’hydratation a pour objectif de créer une insuffisance rénale qui n’a rien de naturelle. L’agonie lente qui en résulte créée des souffrances supplémentaires difficiles à apprécier pour le malade, certaines pour les familles.
Mon frère vient de décéder en janvier 2021 d’une hémorragie cérébrale et son agonie a duré un mois avec le protocole proposé par la Haute Autorité de Santé. Je ne souhaite une telle fin ni pour vous ni pour moi.
Si certains, au nom de leur convictions philosophiques ou religieuses, souhaitent une mort progressive, il est légitime qu’on y réponde, mais une loi républicaine doit respecter aussi les souhaits de ceux qui, confrontés à une affection grave et incurable, réclament des conditions de fin de vie plus humaines en ayant recours à des médicaments anesthésiques mettant rapidement fin à leurs souffrances. Il s’agit là du respect des dernières volontés de chacun.
Des pays (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) ont adopté depuis longtemps une telle législation sans tomber dans la « barbarie » annoncée. La France est aujourd’hui entourée de pays qui ont tous évolué sur ce sujet (y compris ceux qui sont de tradition catholique), soit par un vote parlementaire (Portugal, Espagne), soit par une décision des Cours constitutionnelles (Allemagne, Italie, Autriche).
Le nouveau plan de soins palliatifs que vous proposez ne satisfera pas la diversité des demandes. De plus sa réalisation est aléatoire compte tenu de la crise actuelle de la démographie médicale et de la réduction drastique des lits d’hospitalisation.
Vous le savez, à l’Assemblée Nationale, il n’y aura pas de consensus sur ce sujet. Votre avis sera essentiel. J’aimerais que, dans l’avenir, votre nom soit attaché à une loi courageuse sur l’Aide Médicale à Mourir, une loi répondant enfin aux principes de liberté, d’égalité et surtout de fraternité de notre République. Le temps est venu pour les hommes politiques de prendre leurs responsabilités.
Je suis à votre disposition pour en discuter, l’enjeu en vaut la peine.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.
Docteur Denis Labayle Ancien chef de service du Centre hospitalier Sud-Francilien
Coprésident de l’Association « Le Choix-Citoyens pour une mort choisie »
Auteur de Pitié pour les hommes (Stock)
Lettre à la députée Yaël Braun-Pivet (16 Mars 2021)

A l’attention de Mme Yaël Braun Pivet
Madame la Députée
Tout d’abord, notre association Le choix-Citoyens pour une mort choisie,vous adresse toutes ses félicitations pour votre prise de position en faveur de l’examen d’une nouvelle loi sur la fin de vie.
Vous aviez déjà marqué votre engagement envers cette question difficile en 2018 en vous inscrivant dans un collectif de 156 députés signataires d’une tribune qui appelait à mieux encadrer les droits et la liberté de mourir des personnes en fin de vie.
La loi actuelle qui permet seule une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès et qui comporte, entre autre une déshydratation inutile du malade qui a uniquement pour but de créer une insuffisance rénale qui n’a rien de naturelle.L’agonie lente qui en résulte crée des souffrances supplémentaires difficiles à appréhender pour les malades, difficiles à supporter pour les familles.
De plus, cette loi ne répond pas aux détresses liées aux maladies dégénératives à évolution lente, pour lesquelles la mort à court terme n’est pas prévisible .C’était le cas de Mme La députée Paulette Guinchard,qui a choisi de partir en Suisse pour mourir. C’est aussi le cas de Monsieur Alain Cocq qui a demandé au Président l’aide à mourir qui lui a été refusée.
Vous êtes convaincue, comme nous, que l’humanisation de notre fin de vie est un sujet qui concerne tous les citoyens, y compris les hommes et les femmes politiques.
Comme vous le déclarez vous-mêmes, il est temps en France de débattre de cette question et de donner à nos compatriotes, le droit de choisir leur fin de vie.
Des pays (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) ont adopté depuis longtemps une telle législation sans tomber dans la « barbarie » annoncée. La France est aujourd’hui entourée de pays qui ont tous évolué sur ce sujet (y compris ceux qui sont de tradition catholique), soit par un vote parlementaire (Portugal, Espagne), soit par une décision des Cours constitutionnelles (Allemagne, Italie, Autriche)
Notre association est née, suite au succès d’une pétition mise sur Internet en 2017, réclamant la liberté de choisir sa fin de vie. Elle a recueilli à la fin de 2020 plus de 500.000 signatures, mais s’est heurtée au silence des pouvoirs publics.
Voilà pourquoi nous avons lancé une nouvelle pétition dans laquelle nous exigeons un référendum d’initiative citoyenne. Vous trouverez ci-joint notre texte qui a recueilli plus de 50.000 signatures en trois semaines. Nous savons parfaitement que ce type de référendum n’est toujours pas légalement reconnu, mais notre but est d’attirer l’attention de nos élus dont beaucoup restent encore sourds à la demande de plus de 90 % de la population.
Nous sommes à votre disposition pour évoquer avec vous tous les aspects d’une nouvelle loi et y apporter notre concours.
D’ores et déjà,nous sommes particulièrement attentifs aux points suivants :
- Ne pas limiter le recours de l’aide médicale à mourir (AMM) aux seules situationsoù le pronostic vital est engagé à court terme. C’est pourquoi la loi devrait indiquer seulement la qualification de maladie grave et incurable, et ne comporter aucune formule ambiguë du type « en phase avancée ».
- Réduire le nombre de médecins donnant leur avis sur la gravité de la maladie à deux et non trois pour se donner les chances d’une applicabilité de la loi sur tout le territoire français. Dans le même souci, nous suggérons d’ouvrir à des personnels infirmiers, voire à des associations,comme en Suisse, la possibilité d’effectuer l’administration du produit létal.
Prendre en compte exclusivement la demande du malade en ce qui concerne la réalité des douleurs physiques et psychologiques qu’il endure, lui seul étant juge de ce que l’on peut appeler des « souffrances insupportables ».
Que les directives anticipées soient un véritable testament de vie et que la société et les soignants respectent la volonté et le choix du patient.
Nous espérons que nos observations vous seront utiles dans le débat parlementaire e nous sommes à votre disposition pour en parler,comme nous l’avons fait avec d’autres député(e)s.
Avec notre profonde sympathie et notre soutien.
Annie Wallet membre du conseil d’Administration
Nathalie Andrews, Docteur Denis Labayle (coprésidents)
Rencontre avec le député Olivier Falorni le Vendredi 5 mars 2021


Pendant une demi-heure, j’ai eu un échange très franc avec le député Olivier Falorni qui a déposé une proposition de loi en 2017 donnant « le droit à une fin de vie libre et choisie » (quatrième projet actuellement déposé à l’Assemblée nationale). Il travaille avec Jean-Louis Touraine avec le même objectif.
Lui aussi ne comprend pas pourquoi les politiques ne s’emparent pas d’un tel projet soutenu par 90 % de la population, qui ne coûterait pas un sou à l’État et rendrait populaire le rapporteur d’une telle loi.
Néanmoins, j’ai attiré son attention sur trois points qui peuvent réduire la portée de la future loi :
– Supprimer la formule « en phase avancée » qui ne veut pas dire grand-chose et qui peut être un frein aux indications. Se limiter à « maladie grave et incurable », écrit juste après
– Éviter de parler de « souffrances insupportables » sauf s’il est précisé que le malade en sera juge, et lui seul.
– Réduire le nombre de médecins donnant leur avis. Trois c’est beaucoup trop ! Avec le risque que soit sollicité un médecin des soins palliatifs opposé à la loi pour que toute indication échoue. Se limiter à deux personnes, deux médecins comme dans la loi belge, en cas de décès prévisible à brève échéance (On pourrait également envisager que l’un des deux soit remplacé par une infirmière ou la personne de confiance, surtout pour les médecins isolés, travaillant à la campagne.).
Sur ces trois points Olivier Falorni était finalement d’accord. Il reconnaissait aussi que le parlement n’économiserait pas un vrai débat conflictuel comme c’est chaque fois le cas d’un vote parlementaire sur un sujet sociétal. Il n’était donc pas souhaitable de rechercher le consensus absolu, au risque de réduire la portée de la loi.
Il a reconnu que la liberté de choisir sa fin de vie était le sujet qui illustrait actuellement le mieux le fossé profond existant entre les élus et la population.
A suivre… Débat prévu pour le 8 avril 2021.
Denis Labayle
Coprésident du Choix
Audition du Choix par le Sénat du 19 Février 2021
A l’invitation de Mme Michelle Meunier, rapporteure de la Commission des Affaires sociales, le Dr Denis Labayle et Nathalie Andrews, coprésidents du Choix, ont participé à une table ronde avec Mmes Marie-Pierre de La Gontrie, Laurence Cohen et Raymonde Poncet-Monge, sénatrices, ainsi qu’avec M. Jean-Sébastien Pierre, président de la Fédération Nationale de la Libre Pensée. Pour des raisons techniques, Il n’a pas été possible à M. Jean Luc Romero-Michel, président de l’ADMD, de nous rejoindre.
Chaque intervenant a pu exprimer son sentiment sur la PPL visant à établir le droit à mourir dans la dignité. A la demande du Sénat, dans le cadre de ses travaux relatifs à la proposition de loi, nous avions déjà répondu par écrit à un questionnaire de 40 points.
Cette proposition de loi a été présentée en novembre 2020 par Mme de La Gontrie et une cinquantaine de sénateurs. Elle est novatrice par rapport aux projets présentés par les parlementaires en ce sens qu’elle élargit les indications, juge que c’est au malade d’apprécier le caractère intolérable de ses souffrances et réclame seulement l’avis de deux médecins comme dans la loi belge.
Néanmoins, nous avons insisté en particulier sur les éléments suivants :
– remplacer le terme » Euthanasie », cité dans l’article 1, parfois mal compris dans la population par : « Aide médicale à mourir ».
– supprimer la notion de situation « avancée ou terminale », trop limitative, trop sujette à discussion et se limiter à « maladie grave et incurable »
– supprimer toute référence à des souffrances intolérables
– ne pas exclure les établissements privés de l’Aide médicale à mourir.
Nous avons fait une analyse critique de la méthodologie actuelle de la Sédation profonde et continue, maintenue jusqu’au décès qui comporte, entre autre, une déshydratation du malade, considérée comme inutile et douloureuse pour nombre de médecins. Quant aux indications elles sont extrêmement restrictives ce qui en limite considérablement l’application.
Nous avons rappelé que nous voulons une modification profonde des soins palliatifs dont la philosophie actuelle est trop influencée par un certain sectarisme religieux. Nous voulons des soins palliatifs à l’esprit ouvert, dignes d’une République laïque.
Lettre adressée à Monsieur Emmanuel Macron le 14 septembre 2020
Le Choix – Citoyens pour une mort choisie
Monsieur le Président,
Le 9 septembre 2020, Madame Abelin-Norell est décédée en Suisse avec l’aide de l’association Dignitas. Vous ne connaissez pas cette femme. Et pourtant elle vous a écrit de Sarlat le 21 mai 2020 pour vous annoncer son projet de se rendre en Suisse afin de mettre fin à ses jours, la France lui ayant refusé l’aide qu’elle demandait.
Cette neuropédiatre, âgée de 84 ans, n’était ni dépressive ni dans un état de souffrances physiques extrêmes. Elle était atteinte d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) qui la rendait progressivement aveugle. Une souffrance psychologique terrible, elle qui adorait la lecture. Son témoignage émouvant a été mis sur le site de notre association « Le Choix, Citoyens pour une mort choisie ». Quand on prend le temps de l’écouter, on apprend beaucoup de cette femme qui explique sereinement et dignement les raisons de sa démarche.
Monsieur Alain Cocq, atteint d’une maladie orpheline, incurable et très douloureuse, vous a écrit au mois d’août une lettre émouvante dans laquelle il exprime sa détresse et vous demande le droit de mourir dans la légalité.
En juin dernier, une centenaire, madame Hélène Wuillemin, lasse de trop de souffrances liées à son polyhandicap, a entamé une grève de la faim pour réclamer le droit de mourir dignement.
Sans oublier les nombreuses personnes âgées, décédées dans les EHPAD suite à l’infection au Covid 19, dans des conditions qui n’ont pas toujours été humainement dignes et respectueuses de leur volonté.
Vous n’êtes pas sans savoir que nombre de Français se rendent chaque année en Suisse ou en Belgique, chercher dans ces pays l’aide que notre société française leur refuse.
C’est une évidence, la loi actuelle, dite Loi Claeys-Leonetti, ne répond pas à toutes les détresses humaines. Elle laisse seuls les malades assumer avec leurs proches les souffrances physiques et psychologiques, face à des maladies incurables à évolution lente. Nombre de citoyens assistent impuissants à une dégradation lente et irréversible de leur autonomie physique et mentale qui altère profondément leur qualité de vie. Les dispositifs légaux et médicaux d’aide demeurent impuissants ou insuffisants face à leurs souffrances morales. Notre législation actuelle rompt avec l’esprit de fraternité qui est pourtant l’une des valeurs de notre République.
De plus, par ses exigences extrêmes qui en réduisent la portée, la loi actuelle crée une situation de profonde inégalité entre les citoyens, entre ceux qui, par leur éducation, leurs réseaux personnels et leurs ressources économiques, peuvent trouver une solution à l’étranger, et les autres qui en sont dépourvus.
Vous le savez, tous les sondages d’opinion depuis vingt ans le confirment : plus de 85% des Françaises et des Français réclament une nouvelle loi sur la fin de vie. Qu’attendent les hommes politiques pour répondre à cette légitime demande ? Est-ce la peur de la réaction d’une minorité religieuse intolérante ? Nous sommes, faut-il le rappeler, dans une république laïque.
Chaque Président de la République laisse une trace sociétale qui marque l’histoire. On rattache à la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, la loi sur l’interruption volontaire de grossesse. Nos enfants retiendront du premier septennat de François Mitterrand la loi sur la suppression de la peine de mort. De François Hollande, la loi sur le mariage pour tous. Et vous, Monsieur le Président, quelle loi marquante laisserez-vous à l’histoire ? Dans le projet de loi sur la bioéthique, vous avez proposé un changement sociétal notable avec la PMA, mais qui ne touche qu’un faible nombre de personnes. Vous avez oublié une loi sur la fin de vie qui concerne tout le monde, sans exception.
Nous souhaitons que la France respecte, par une nouvelle loi, la dernière liberté que peuvent exercer les citoyens. Une loi semblable à celle votée par les Hollandais et les Belges depuis une vingtaine d’années, et plus récemment par le parlement Luxembourgeois. Votée par les Canadiens depuis six ans, votée par nombre d’États Américains, ou comparable au projet de loi voté récemment par le gouvernement portugais. Pourquoi le pays des droits de l’homme est-il si en retard pour offrir à ses citoyens cette ultime liberté ?
Avec l’espoir que vous accorderez toute votre attention à notre démarche, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre respectueuse considération.
Pour l’Association « Le Choix, Citoyens pour une mort choisie »
Les membres du collège décisionnel :
Nathalie Andrews, docteur Denis Labayle (Coprésidents)
Christian Gachet Annie Wallet Jean-Charles Bangratz
Notre Lettre aux Sénateurs
Association Le Choix-Citoyens pour une mort choisie.
Maison de la Vie Associative et Citoyenne
Le Choix, Citoyens pour une mort choisie
Boite n° 46 – 22, rue Deparcieux
75014 Paris
Paris le 20 janvier 2021
Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,
Tout d’abord, notre association Le choix-Citoyens pour une mort choisie, vous adresse toutes ses félicitations pour la qualité du texte déposé le 20 novembre 2020 par madame la Sénatrice Marie-Pierre de La Gontrie et que vous avez signé, concernant le droit de mourir humainement.
Enfin un texte réellement novateur, largement ouvert sur les différentes composantes de l’Aide Active à Mourir. Un texte susceptible de répondre aux souhaits des Français qui réclament depuis plus de vingt ans une telle loi.
Notre association est née, suite au succès d’une pétition mise sur Internet en 2017, réclamant la liberté de choisir sa fin de vie. Elle a recueilli à la fin de 2020 plus de 500.000 signatures. Les deux protagonistes, Marie Godard et Nathalie Debernardi, doivent être reçues bientôt par le CESE. Mais nous ne sommes pas dupes, le chemin risque d’être encore long. Le projet de loi soutenu par Jean Louis Tourraine et signé par 158 députés, moins audacieux que le vôtre, attend toujours d’être examiné par l’Assemblée Nationale.
Voilà pourquoi nous avons lancé une nouvelle pétition dans laquelle nous exigeons un référendum d’initiative citoyenne. Vous trouverez ci-joint notre texte qui a recueilli plus de 50.000 signatures en trois semaines. Nous savons parfaitement que ce type de référendum n’est toujours pas légalement reconnu, mais notre but est d’attirer l’attention de nos élus dont beaucoup restent encore sourds à la demande de plus de 90 % de la population.
Nous sommes à votre disposition pour évoquer avec vous tous les aspects d’une nouvelle loi et y apporter notre concours. Notre co-président, le Docteur Denis Labayle, a déjà été invité par la commission des affaires sociales du Sénat, il y a une dizaine d’années. Le temps passe et le législateur tergiverse. Partout en Europe, la loi sur la fin de vie change. Outre la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et la Suisse, on peut citer maintenant l’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche. La France, terre des droits de l’homme et de la tradition républicaine laïque, se serait-elle endormie ?
En espérant développer avec vous un dialogue constructif, nous souhaitons que cette nouvelle année permette au Sénat d’être moteur dans cette réforme sociétale.
Avec notre profonde sympathie.
Le Collège Décisionnel :
Nathalie Andrews, Docteur Denis Labayle (coprésidents)
Christian Gachet et Annie Wallet
Destinataires de ce courrier :
Mme Marie-Pierre de LA GONTRIE, MM. Patrick KANNER, Rémi FÉRAUD, Maurice ANTISTE, Mme Viviane ARTIGALAS, MM. David ASSOULINE, Joël BIGOT, Mmes Florence BLATRIX CONTAT, Nicole BONNEFOY, MM. Denis BOUAD, Hussein BOURGI, Mme Isabelle BRIQUET, M. Rémi CARDON, Mmes Marie-Arlette CARLOTTI, Catherine CONCONNE, Hélène CONWAY-MOURET, MM. Thierry COZIC, Gilbert-Luc DEVINAZ, Vincent ÉBLÉ, Mme Corinne FÉRET, M. Jean-Luc FICHET, Mme Martine FILLEUL, M. Hervé GILLÉ, Mme Laurence HARRIBEY, M. Olivier JACQUIN, Mme Victoire JASMIN, M. Éric KERROUCHE, Mme Annie LE HOUEROU, M. Jean-Yves LECONTE, Mmes Claudine LEPAGE, Monique LUBIN, MM. Victorin LUREL, Didier MARIE, Serge MÉRILLOU, Mme Michelle MEUNIER, M. Jean-Jacques MICHAU, Mme Marie-Pierre MONIER, MM. Franck MONTAUGÉ, Sébastien PLA, Mme Angèle PRÉVILLE, MM. Claude RAYNAL, Christian REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, M. Gilbert ROGER, Mme Laurence ROSSIGNOL, MM. Lucien STANZIONE, Jean-Pierre SUEUR, Rachid TEMAL, Jean-Claude TISSOT, Mme Sabine VAN HEGHE et M. Yannick VAUGRENARD.
Le Choix a rencontré Mme Marine Brenier députée des Alpes-Maritimes
En novembre 2020, cette députée a présenté une proposition de loi visant à légaliser le libre choix de la fin de vie et à assurer un accès universel aux soins palliatifs en France.
Ce 13 janvier, les coprésidents du Choix ont eu un long entretien avec Mme Brenier, par visio-conférence. Cette entrevue a permis de nombreux échanges. Le Dr Labayle et Mme Andrews décrivant la situation actuelle dans notre pays et les souhaits de la grande majorité des Français de ne plus être sous le « joug » de la loi Claeys-Leonetti de 2016, loi insatisfaisante, tant pour les patients que pour le corps médical, donc peu appliquée.
Le problème du suicide chez les personnes âgées a également été abordé, notre pays détenant le triste record du plus haut taux de suicide chez nos aînés d’Europe.
Le libre choix du patient « avant tout » a également été évoqué pendant cette entrevue, ainsi que le besoin de rendre les soins palliatifs plus humains, sans oublier la formation qui sera indispensable pour le personnel soignant si une loi est votée.
Cette rencontre avec Mme Brenier a été positive et il a été convenu de continuer nos échanges. Les coprésidents ont insisté sur le fait que le Choix participera également volontiers à tout débat sur ce sujet.
Composition du Conseil d’administration nouvellement élu :
- Nathalie Andrews,
- Elisabeth Condamines,
- Bruno Drevet,
- Christian Gachet,
- Denis Labayle,
- Jacqueline Laurent,
- Anne-Claire Métier,
- Nicole Nicolaÿ,
- Annie Wallet
Consultez ici le Tableau des votes
Vous souhaitez vous investir dans la vie du Choix ?
N’hésitez pas à contacter les représentations déjà existantes
ou à nous contacter à contact@choisirmafindevie.org
si l’association n’est pas encore présente dans votre région !
UNE PÉTITION PERCUTANTE QUE VOUS DEVEZ ABSOLUMENT SIGNER !
Fin de vie : L’ITALIE EST-ELLE PLUS DÉMOCRATIQUE QUE LA FRANCE ?
En Italie, plus d’un million de personnes ont signé la pétition réclamant un référendum citoyen sur le droit d’obtenir une aide active à mourir. Leur pétition dépasse le seuil des 500.000 signatures nécessaires dans ce pays pour obtenir l’organisation d’un tel référendum. En France la pétition stagne à 55.000 signatures. Chez nous, il faut 4.500.000 signatures pour que le gouvernement envisage l’organisation d’un tel référendum…

Lettre 35 du Vendredi 15 Juillet 2022
Le vent nous serait-il favorable ?
Nous ne savons rien de la position du nouveau ministre de la santé, le docteur François Braun, face au problème de la fin de vie, mais pour l’épauler, le président Macron a nommé madame Agnès Firmin-Le Bodo comme ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des professions de santé…

Afrique du Sud : libération de Sean Davison, militant pro-euthanasie
Le militant sud-africain pro-euthanasie Sean Davison a été libéré lundi au Cap. Il avait été condamné en 2019 à huit années de résidence surveillée, pour avoir aidé trois personnes à mourir. Il a été libéré après avoir effectué trois ans de sa peine…

Le Prix de la Miséricorde
Un combat pour le droit de mourrir dignement
Le nouveau livre de Sean Davison après sa récente libération

Compte rendu de la réunion d’adhérents du Nord et du Pas-de-Calais
Notre réunion en Visioconférence d’adhérents de la région Nord Pas-de-Calais s’est tenue le 15 juin 2022. Six participants (sur dix ayant manifesté leur intérêt) de notre région étaient présents auxquels il faut ajouter Nathalie Andrews et Denis Labayle coprésidents…
Représentation du Val de Marne
Vous êtes adhérent/es du Choix-Citoyens pour une mort choisie et résidez dans ce département.
Michèle Ardillier est l’actuelle responsable de cette représentation…Malheureusement, elle quittera la région parisienne en septembre…

Compte-rendu de la réunion du 17 juin à Albi
Discussion avec Saskia, médecin hollandaise, en vacances dans notre région.
Elle pratique des euthanasies et aussi les soins palliatifs comme tout médecin le doit.

Le Choix en Pays
de la Loire
Compte Rendu de la réunion du 24 juin 2022
à Angers, cité des associations
Adhérents et sympathisants du Choix en Pays de la Loire étaient invités à une rencontre sur le thème « Pour le droit de choisir sa fin de vie : Le médecin, la liberté et la mort ».
L’accueil était assuré par Jacqueline LAURENT, membre du CA et coordinatrice de l’association dans la région. La réunion s’est déroulée en présence de Denis LABAYLE, co-président de l’association, médecin et écrivain, auteur notamment du livre « Le médecin, la liberté et la mort – Pour le droit de choisir sa fin de vie », récemment paru chez Plon.

Fête de la laïcité du Var
Le Choix, Citoyens pour une mort choisie était représenté samedi 25 juin à la Fête de la laïcité du comité 1905 du Var.
Plusieurs personnes présentes se sont intéressées à l’importance de faire évoluer la législation de fin de vie.
Agenda des Yvelines
Des droits pour la fin de vie
Annie Wallet, administratrice au Choix et représentante des Yvelines participera au débat !
Samedi 25 juin 2022 de 10h30 à 12h30
Conflans Ste Honorine avenue du pont

Les mots de la fin
La version courte de cet excellent film belge sera diffusée sur ARTE le 13 juillet à 23h35, dans le cadre de la série « La vie d’en face «
Ce film se déroule dans le cabinet de consultation du Dr François Damas, ancien membre de la commission de contrôle sur l’euthanasie en Belgique et membre du comité d’honneur du Choix.
A l’automne, Le Choix organisera des projections de la version longue en région parisienne et en province.

Euthanasie: “La vie ne vaut pas d’être vécue jusqu’au bout de l’enfer” (podcast)
Atteint d’une sclérose en plaques, Laurent a choisi quand sa vie devait s’arrêter. Se confier au Vif, c’est adresser une lettre d’amour à ses proches, expliquer sa décision. Récit d’un choix au moment où la loi dépénalisant l’euthanasie en Belgique a vingt ans.
Agenda à Grenoble
Pour raison de santé, la réunion publique prévue à Grenoble, ce mardi 7 juin, en présence du Dr Denis Labayle, est reportée au mois de septembre.
Pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter la représentation du Choix Isère
Tribune de Martine Lombard – Le Monde
Fin de vie : « Offrons une possibilité apaisée de mourir »
TRIBUNE
Martine Lombard
Professeure émérite de droit public
Alors qu’un tribunal a innové en relaxant un vétérinaire qui a aidé un homme à mourir, la professeure de droit Martine Lombard fustige, dans une tribune au « Monde », l’ampleur de l’impasse de la législation actuelle sur la fin de vie.
Engagement sociétal : Quels choix pour la fin de vie ?
Plus de 300 personnes ont assisté en présentiel ou par Internet à la conférence donnée par Denis Labayle le 31 mai à l’amphithéâtre Durand de la faculté Jussieu (Paris).
Sa conférence a été précédée d’un exposé du docteur Benjamin Rimbaud, coordinateur d ’Ehpad gérés par la MGEN à Fontenay en Parisis et Marly la Ville. Celui-ci a évoqué les difficiles problèmes posés par la fin de vie dans ces établissements. Le docteur Labayle a fait une critique précise de la loi actuelle Claeys-Leonetti et a justifié une fois de plus de l’urgence de voter une loi offrant aux citoyens la liberté de choisir leur fin de vie.
Le public a été enthousiaste et la conférence s’est terminée par un sympathique échange autour d’un verre et une séance de dédicaces de son livre « Le médecin, la liberté et la mort », paru aux éditions Plon.

Echanges avec des élèves du Lycée français de Tokyo !
A la demande d’élèves de seconde et de leur professeur, une réunion par Internet s’est tenue ce lundi 6 juin. Nathalie Andrews et Denis Labayle ont répondu à leurs questions…

Compte-rendu de la projection « Les Invisibles » du 23 mai 2022 à Paris
« LES INVISIBLES »
Projection du lundi 23 mai au cinéma « Le Brady »
Réunion du Choix, le 18 mai 2022 au Kremlin Bicêtre
Quatre personnes actives à l’association étaient présentes :
Administratrice : Annie Wallet
Coordinatrice du Groupe médical : Françoise Bergeron
Gilberte Brion et Michèle Ardillier pour la représentation du 94
Annie Wallet a ouvert la réunion par une présentation de l’association, de ses objectifs et ses choix
Bernard Senet et Nathalie Andrews étaient à Arles
Rencontre avec Bernard Senet et Nathalie Andrews
Ce 12 mai, à l’invitation de La Libre Pensée (groupe Gracchus Babeuf d’Arles) Nathalie Andrews, coprésidente du Choix, et Bernard Senet, membre fondateur, ont fait un tour d’horizon de l’avancement des questions de fin de vie dans le monde, avant de parler de la situation actuelle en France et de ce qui était souhaitable à l’avenir. Ils ont rappelé combien il était antidémocratique dans un pays dont la devise est « Liberté, Egalité, Fraternité » de devoir partir à l’étranger pour certains malades qui n’entrent pas dans le cadre de la loi actuelle Claeys-Leonetti. Loi dont les limites et l’hypocrisie ont été soulignées.
Ils ont répondu à un grand nombre de questions posées par les personnes présentes, dont certaines étaient venues du Gard. Les deux heures trente de réunion ont été clôturées par un verre de l’amitié donnant lieu à plus échanges.
Salle comble à Isle le 29 avril !
Rencontre avec Denis Labayle coanimée par Maria Ferragu et Bernard Senet
autour de son livre “Le médecin, la liberté et la mort : pour le droit de choisir sa fin de vie” (Plon), coprésident de l’association “Le Choix – Citoyens pour une mort choisie”, Bernard Senet en étant membre fondateur…

La manifestation du 2 avril 2022 : un vrai succès !
Nous étions nombreux le 2 avril place de la fontaine Saint Michel à Paris pour manifester en faveur de notre droit à choisir notre fin de vie.
Plus de quarante-cinq panneaux exprimaient nos revendications, ou évoquaient les cas de personnes décédées dans des conditions inhumaines en France, ou sereinement à l’étranger. Les deux coprésidents ont rappelé nos objectifs, Annie Wallet, principale organisatrice de la manifestation, a commenté notre tract et rappelé que nous étions une minorité à agir mais que les minorités agissantes peuvent provoquer des changements de lois.

Le Discours de Denis LABAYLE à la manifestation à Paris du Samedi 2 Avril 2022.

« Militante jusqu’au dernier souffle ! »
Jacqueline Jencquel, ou « JJ » pour ses amis, s’est suicidée cette semaine.
Nous saluons son courage et son militantisme sans faille. Pendant longtemps, elle a accompagné des malades français en Suisse et soutenu le combat que nous menons encore en France : Choisir sa fin de vie…
Jacqueline Jencquel, alias JJ, ma grande sœur
Voilà déjà un mois que tu as réalisé ton souhait, ma chère JJ. Tu m’as appelée ta « petite sœur », tu m’as convaincue de venir avec toi à Bali voir ton fils, tu m’as beaucoup aidée avec mon association lifecircle. Lors de notre dernière rencontre, j’ai vécu quatre jours chez toi, dans ton grand appartement parisien de la rue du Bac, un quartier magnifique…
Voici le tout dernier billet déposé par Jacqueline Jencquel sur son blog le 29 mars 2022

Fin de vie : la convention citoyenne d’Emmanuel Macron
Ce 17 mars, la nouvelle annonce du candidat Macron d’envisager une « Convention citoyenne sur la fin de vie » (…en cas de réélection) n’est qu’une vague promesse de plus, alors que le président Macron aurait pu donner son accord, après le vote du 8 avril 2021, pour qu’une vraie loi soit enfin votée par le Parlement !
Le pays des droits de l’homme sera-t ‘il le dernier à légiférer sur ce sujet sociétal?

Interview de Denis Labayle dans l'Emission "C'est à Dire ?!" Mars 2022
Denis LABAYLE fut l’invité de Mélanie Taravant dans l’émission « C’est à dire ?! » sur France 5 pour parler du sujet qui nous concerne tous, le droit de mourir dans la dignité. Cette vidéo n’est pas visible en clair sur notre chaine Youtube pour une question de droits, accessible que par ce lien donc !
LE MÉDECIN, LA LIBERTÉ ET LA MORT
« J’accompagnerai mes malades jusqu’à la fin de leur vie, en respectant leur choix. »
Depuis plus de vingt ans, Denis Labayle, ancien chef de service hospitalier, lutte pour rendre la fin de vie plus humaine.
La loi actuelle exige des malades de ressentir des « souffrances intolérables » pour bénéficier d’une sédation profonde et continue ; elle impose la déshydratation du corps et prolonge une agonie inutile et douloureuse…
Quelques commentaires reçus de lecteurs :
« Plus j’avance dans le bouquin de Denis plus je me dis que ce devrait être le livre de chevet des adhérents car tout est argumenté et peut servir de base à toute intervention publique avec ou sans détracteurs. » C.G. (38)
« J’ai lu deux fois le livre de Denis Labayle…puis l’ai donné à mon médecin traitant , je ne manquerai pas de lui demander ce qu’il en a pensé! » F.G. (84)
« Je viens de terminer il y a quelques minutes le dernier livre du Dr Labayle; j’ai beaucoup appris … »
« Son livre m’a énormément touchée, il éclaire sur les incohérences et les freins, la nécessité de s’investir pour aider au changement des mentalités “gouvernantes “au sein d’une démocratie. Le Dr Labayle par ses années d’expérience, son engagement, son courage , et sa détermination , nous aide et nous invite à poursuivre la réflexion et l’action sur de nombreux sujets abordés sans concession. » »
« Cher Denis, Je viens de lire votre livre qui est bien sûr très intéressant et explique dans quel tourbillon nous sommes aujourd’hui. A quel étage commencer le combat ? Qui aura le courage de passer enfin l’obstacle de l’éthique médicale ? Est-ce le Président de la République qui doit créer une loi pour faire tomber toutes les barrières ? Je continue mon combat et j’aurai l’occasion de lui en parler. Le combat sera long car lui-même fera face aux opposants. Je vous embrasse, Line Renaud »
Le Grand Age : les EHPAD en question
Vingt-sept ans entre « La vie devant nous » (Le Seuil) et « Les Fossoyeurs » (Fayard)
Interview de Denis Labayle par Annie Wallet
1) Votre livre « La vie devant nous », publié en 1995 (Edition du Seuil) est la synthèse d’une enquête approfondie menée pendant trois ans à la fois dans des établissements privés et publics au sujet de l’accueil des personnes âgées. Comment avez-vous procédé ?
J’ai débuté cette enquête sans a priori, en commençant par les établissements proches de chez moi dans le Val de Marne, et près de mon lieu de travail dans l’Essonne. Puis j’ai élargi ma recherche à la région parisienne et enfin un peu partout en France. J’ai visité des dizaines et des dizaines d’établissements publics et privés de taille très différente, allant de quelques pensionnaires à plus d’un millier.
J’ai été stupéfait à l’époque par la fréquence des situations d’abandon, les conditions d’accueil insalubre, le manque de respect de la vieillesse, les prix souvent sans commune mesure avec les services rendus….

Témoignage vidéo de Jean-Louis Cotto
Mon témoignage en vidéo que je rend public pour faire avancer le droit de mourir dignement.

Lettres de citoyens au président Emmanuel Macron
Monsieur le Président,
Il est une grave question que vous avez délibérément ignorée durant votre quinquennat : celle de la fin de vie. Après avoir soutenu votre candidature en mai 2017, j’ai été par la suite, et en trois occasions, particulièrement indigné par vos renoncements sur cette question….
Monsieur le président,
Hier 2 avril, je me suis déplacée avec l’association « Le CHOIX -Citoyens pour une mort choisie », pour faire entendre notre attente, l’attente de 90% des français, d’une meilleure loi en matière de fin de vie. Je n’accepte pas que notre groupe de plus de 200 personnes inoffensives ait été reconduit par vos CRS. Mon vote risque d’être blanc rien qu’à cause de ça…
« Mme Yaël Braun-Pivet (députée et présidente de la Commission des lois à l’AN) s’exprime »
Chers amis,
Je tiens tout d’abord à remercier Madame Annie Wallet, habitante du Vésinet dans ma circonscription, et représentante de l’association « Le choix – Citoyens pour une mort choisie » dans les Yvelines, qui m’a conviée à ce webinaire. Dans l’impossibilité de participer en direct, j’ai tenu à m’y associer en vous adressant ces quelques mots…

2022 année clé pour agir et nous faire entendre !
Notre association Le Choix – Citoyens pour une mort choisie estime que la campagne présidentielle est un moment privilégié pour manifester publiquement notre volonté d’obtenir une loi sur l’Aide active à mourir et le droit de choisir notre fin de vie.
Aussi nous projetons d’organiser une manifestation à Paris, d’une heure à une heure trente environ, le samedi 2 avril 2022 vers 14 Heure 30, probablement dans un endroit proche de l’Assemblée Nationale ( après accord préfectoral).
N'oubliez pas :
Vos versements (adhésion, renouvellement de cotisation)
peuvent s’effectuer via le site.
Le Choix répond à vos questions qu’elles soient posées sur le site
ou envoyées à : contact@choisirmafindevie.org
Appel à témoignages, victimes de la loi Claeys-Leonetti
Certains relatent les derniers jours épouvantables de leur proche, mais leurs témoignages restent isolés. Ne le restez plus. Ensemble, témoignons et rompons le silence.
Moi, Elisabeth, j’ai vu mon bien-aimé se réveiller en étouffant, d’une sédation qui n’en n’était pas une. Je ne peux oublier sa suffocation, l’air qu’il cherchait dans son ventre, ses côtes, son regard implorant, l’abandon dans lequel le réseau de soins palliatifs nous a laissés seuls à domicile en ce mois d’août. Refusant de croire ce que je leur décrivais au téléphone, ils me rétorqueront « Soulager plus, ce ne serait pas éthique ! ». Aucun soignant de ce réseau de soins palliatifs ne se déplacera. Ils ne mobiliseront personne pour nous aider. Ils me diront plus tard avoir cru que j’exagérais intentionnellement la description de la détresse respiratoire. La veille ils étaient revenus unilatéralement sur la décision d’une sédation profonde pourtant déjà actée collégialement deux mois auparavant. De notre ultime Au Revoir que nous rêvions à l’aune de notre amour, ils ont fait un champ de massacre.
Replay de la conférence nationale du 3 juin 2021
Merci à celles et ceux qui nous ont rejoint ce jeudi. Le replay de la conférence est disponible sur la chaine YouTube du Choix.
DANS LES MEDIAS...

Euthanasie, quel cadre légal en Belgique
? Yves de Locht, médecin spécialiste de l’euthanasie, était l’invité des « Visiteurs du soir » pour son livre « Maintenant qu’ils ne sont plus là ».

Interview de Denis Labayle sur GentsideFR
? Sur gentsidefr, le Dr. Denis Labayle, co-président de l’association « Le Choix », explique comment il a aidé des patients à partir.
Euthanasies clandestines : le tabou
Il y aurait entre 2 000 et 4 000 euthanasies clandestines en France, alors que la pratique y est strictement interdite. Pour « Envoyé spécial », des médecins de famille, des praticiens hospitaliers et des citoyens ordinaires ont accepté de témoigner.
CNFVSP Campagne d’information
Malgré des positions de prime abord irréconciliables, certains États ont choisi d’encadrer l’euthanasie et le suicide assisté par la loi et des recommandations précises.
D’autres tentent aujourd’hui de le faire.
Ce dossier a pour objectif d’inventorier et d’expliciter les législations existantes sur l’aide active à mourir et de préciser les questions qu’elles ont suscitées et suscitent encore.
Notre propos n’est pas d’effectuer une comparaison des différentes modalités, ni de juger de l’opportunité de ce type d’accompagnement de la fin de vie.
La dépénalisation de l’euthanasie n’est pas une question de dignité, mais de liberté, face à sa propre vie ou à la souffrance
Alors que l’Assemblée nationale débat pour la première fois d’une proposition de loi dépénalisant l’euthanasie, le philosophe André Comte-Sponville, qui vient de publier un Dictionnaire amoureux de Montaigne (Plon, 2020) et Que le meilleur gagne ! (Robert Laffont, 2021), explique pourquoi il est favorable à cette loi. Et répond également à ceux qui y voient une menace sur la civilisation.
Echange entre le député de l’Aveyron Arnaud Viala et le Dr Denis Labayle coprésident du Choix


Envoyé : dimanche 11 avril 2021 12:31
À :Arnaud Viala
Cher monsieur, cher élu
Merci d’avoir pris du temps pour nous répondre.
Nous sommes d’accord sur un point : ce sujet mérite mieux qu’une niche parlementaire, mais reconnaissez que chaque fois que des élus ont voulu l’aborder, ce n’était jamais le moment. Est-ce normal que quatre projets de loi, déposés par des partis aussi différents que le LR, LREM, Radiaux, et les Insoumis ne soient pas abordés pas l’assemblée nationale depuis tant d’années ?
En tant que médecin hospitalier (40 ans d’expérience) je me permets d’affirmer que les deux lois votées sur la fin de vie par le passé, me posent un réel problème d’éthique. Avez-vous déjà accompagné une personne soumise aux exigences de la loi Claeys-Leonetti imposant une déshydratation du corps et une sédation soit disant profonde et continue mais qui en pratique assure une agonie souvent prolongée, inutile et douloureuse pour le patient et sa famille. Les ambiguïtés de ces lois font que si le médecin administre trop de sédatifs peut être accusé d’empoisonnement. Le texte de la Haute autorité de santé détaillant la méthodologie officielle est une véritable « usine à gaz », excusez l’expression. Pas étonnant que les médecins refusent de l’appliquer avec une telle épée de Damoclès sur la tête.
RAPPEL
Merci de ne plus envoyer de courrier à la MVAC 9e, rue JB. Pigalle,
le courrier doit uniquement être envoyé à notre nouvelle adresse :
Maison de la Vie Associative et Citoyenne
Le Choix, Citoyens pour une mort choisie
Boite n° 46 – 22, rue Deparcieux
75014 Paris
Notre dernière lettre
Bienvenue sur notre site web !
Choisir ma fin de vie est le nouveau site de notre association qui réunit des personnes qui partagent la conviction que chacun devrait pouvoir choisir le moment et la façon dont il mourra.
La mort fait partie de la vie et notre histoire peut se lire dans les croyances, rites et religions qui structurent l’expérience humaine.
C’est au cours des années 1970, que la question de la fin de vie a commencé à entrer dans le débat social. Les progrès techniques de la médecine, notamment en soins intensifs de réanimation ont rendu possible de maintenir en vie des patients, qui sans ces interventions médicales, seraient morts. Notamment des malades plongés dans un coma irréversible et dont le cas de Vincent Lambert était encore récemment la terrible illustration.
Aux questionnements sur les conséquences de l’acharnement thérapeutique s’est ajouté un deuxième facteur, celui de la remise en cause du côté normal et naturel de la douleur.
La demande d’avoir une fin de vie conforme à ses conceptions personnelles a émergé progressivement et a induit une réflexion sur le sens de l’étape ultime de notre vie, devenue essentiellement intime.
Cette remise en cause des conditions traditionnelles de la mort, a donné lieu à la création d’associations dans un grand nombre de pays .Le Choix-Citoyen pour une mort choisie, est l’une de ces associations en France. Elle est membre de la Fédération mondiale des « Right to Die Societies ».
Fondée en 1980, la Fédération Internationale https://www.wfrtds.org regroupe 55 Associations réparties dans 28 pays. Elle permet de créer un lien au service des associations « qui œuvrent à garantir et à protéger le droit des Individus à choisir les conditions de leur propre fin de vie. ».
Les actions menées dans ces différents pays, animées par des valeurs partagées, ont abouti à une vision commune à laquelle notre association souscrit pleinement : « Quelles que soient sa nationalité, son ethnie, ses convictions religieuses et politiques, toute personne qui apprécie pleinement les conséquences de la réalisation de son souhait de mourir, et qui tient compte des intérêts raisonnables des autres, devrait avoir accès à une mort sereine et douce ».
Ce que les grecs dans l’antiquité appelaient l’euthanasie, était tout à fait admise et même recherchée, également dans le monde romain.
« Mourir un jour quand tu ne le voudras pas, voilà ton obligation : mourir dès que tu le voudras, voilà ton droit .Tu ne peux te soustraire à l’une, tu peux saisir l’autre » (Sénèque, Lettres à Lucilius).