Choisir ma fin de vie est le site de notre association qui réunit des personnes qui partagent la conviction que chacun devrait pouvoir choisir le moment et la façon dont il mourra.

La mort fait partie de la vie et notre histoire peut se lire dans les croyances, rites et religions qui structurent l’expérience humaine.

C’est au cours des années 1970, que la question de la fin de vie a commencé à entrer dans le débat social. Les progrès techniques de la médecine, notamment en soins intensifs de réanimation ont rendu possible de maintenir en vie des patients, qui sans ces interventions médicales, seraient morts. Notamment des malades plongés dans un coma irréversible et dont le cas de Vincent Lambert était encore récemment la terrible illustration.

Aux questionnements sur les conséquences de l’acharnement thérapeutique s’est ajouté un deuxième facteur, celui de la remise en cause du côté normal et naturel de la douleur.

La demande d’avoir une fin de vie conforme à ses conceptions personnelles a émergé progressivement et a induit une réflexion sur le sens de l’étape ultime de notre vie, devenue essentiellement intime.

Cette remise en cause des conditions traditionnelles de la mort, a donné lieu à la création d’associations dans un grand nombre de pays .Le Choix-Citoyen pour une mort choisie, est l’une de ces associations en France. Elle est membre de la Fédération mondiale des « Right to Die Societies ».

Fondée en 1980, la Fédération Internationale https://www.wfrtds.org regroupe 55 Associations réparties dans 28 pays. Elle permet de créer un lien au service des associations « qui œuvrent à garantir et à protéger le droit des Individus à choisir les conditions de leur propre fin de vie. ».

Les actions menées dans ces différents pays, animées par des valeurs partagées, ont abouti à une vision commune à laquelle notre association souscrit pleinement : « Quelles que soient sa nationalité, son ethnie, ses convictions religieuses et politiques, toute personne qui apprécie pleinement les conséquences de la réalisation de son souhait de mourir, et qui tient compte des intérêts raisonnables des autres, devrait avoir accès à une mort sereine et douce ».

Ce que les grecs dans l’antiquité appelaient l’euthanasie, était tout à fait admise et même recherchée, également dans le monde romain.

« Mourir un jour quand tu ne le voudras pas, voilà ton obligation : mourir dès que tu le voudras, voilà ton droit .Tu ne peux te soustraire à l’une, tu peux saisir l’autre » (Sénèque, Lettres à Lucilius).

Notre dernière lettre

Lettre 68 du 14/02/2025

FIN DE VIE CE MOIS-CI, DEUX POSITIONS D’HOMMES CÉLÈBRES : CELLE D’ALAIN JUPPÉ, COURAGEUSE Alain Juppé, ancien ministre, homme de droite, catholique, déclare dans un entretien publié dans l’hebdomadaire Le Point du 9 février 2025 : « Ça suffit ! » Après avoir…

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Vidéos à la une

Nathalie Andrew, co-présidente du Choix, présente l’organisation de la commission médicale Extrait de l’assemblée générale du Choix le 30/11/2024 à Lille

Vous pouvez lire le texte de son intervention

Informations sur notre Association

Composition du Conseil d’administration confirmé :

  • Nathalie Andrews
  • Aline Grimbert
  • Denis Labayle
  • Keith Lund
  • Thierry Marck
  • Annie Wallet

Vous souhaitez vous investir dans la vie du Choix ?

N’hésitez pas à contacter les représentations déjà existantes
ou à nous contacter à contact@choisirmafindevie.org
si l’association n’est pas encore présente dans votre région !


Tout courrier doit être envoyé à cette adresse :

Maison de la Vie Associative et Citoyenne
Le Choix, Citoyens pour une mort choisie
Boite n° 46 – 22, rue Deparcieux
75014 Paris

N'oubliez pas

Vos versements (adhésion, renouvellement de cotisation)
peuvent s’effectuer via le site.
Le Choix répond à vos questions qu’elles soient posées sur le site
ou envoyées à : contact@choisirmafindevie.org

Ce que nous voulons

Nous voulons une loi offrant à chacun la liberté de choisir sa fin de vie :

Une loi autorisant l’Aide Active à mourir pour les personnes atteintes d’une affection grave et incurable,liée à une maladie ou conséquence
d’un accident, et désirant :

  • Soit l’Aide médicale à mourir comme en Belgique
  • Soit le Suicide assisté comme en Suisse
  • Sans attendre d’être arrivé à un stade ultime de la maladie,
  • Sans attendre d’être soumis à des souffrances intolérables.
  • Après avoir recours à l’avis de deux personnes (deux soignants ou un soignant et la personne de confiance)

Ce que nous ne voulons pas : une loi Claeys-Leonetti BIS :

  • Exigeant que le malade soit au stade terminal de son affection
  • Exigeant que le malade souffre de douleurs incontrôlables
  • Exigeant l’accord de trois médecins pour la prescrire

Dans cette situation, nous voulons :

  • Une vraie sédation profonde et continue jusqu’au décès chez les personnes atteintes de maladies graves qui le désirent :
  • Réalisable au domicile
  • Avec des doses de sédatifs et d’antalgiques assurant un sommeil profond et
  • Indolore
  • Entraînant une agonie brève.

Ce que nous ne voulons pas :

  • Des indications restrictives qui en réduisent la portée.
  • Une déshydratation du corps inutile et douloureuse.
  • Une sédation superficielle
  • Une agonie prolongée

Dans cette situation, nous voulons :

  • Des soins palliatifs libérés de toute idéologie et répondant réellement aux souhaits du malade, exprimés dans ses directives anticipées.
  • Un développement préférentiel des soins palliatifs ambulatoires assurés par des équipes mobiles, tant au sein des services de médecine hospitaliers qu’à domicile.
  • Une formation de tous les soignants aux soins palliatifs car c’est le rôle du médecin d’accompagner ses malades jusqu’à leur mort.

Ce que nous ne voulons pas :

  • Des soins palliatifs imposant une idéologie qui ne respecte pas la diversité des souhaits des malades.
  • Des unités trop cloisonnées aboutissant à des ghettos de la mort

Dans cette situation, nous voulons :

  • Des directives anticipées ayant un pouvoir exécutif, lié uniquement a la volonté du malade ;
  • Une incitation réelle à les faire remplir à tout malade atteint d’une affection grave.
  • Un registre national des directives anticipées.
  • Un pouvoir réel de la personne de confiance qui prévaut sur tout autre personne.

Ce que nous ne voulons pas :

  • Des D.A. révocables selon l’envie par les médecins.
  • Des D.A. qui ne permettent pas d’indiquer clairement une volonté d’en finir rapidement sans agonie douloureuse pour les proches.