- Le Docteur Bernard Senet sera à l’antenne Dimanche 28 Février 2021 sur France Culture
- Audition du Choix par le Sénat
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- N’hésitez pas à consulter notre rubrique témoignages
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Le Docteur Bernard Senet sera à l’antenne Dimanche 28 Février sur France Culture
Dans le cadre de l’émission « Divers aspects de la pensée contemporaine »
L’union rationaliste le questionnera sur son engagement dans l’aide médicale à mourir.
Le docteur Bernard Senet a été récemment mis en garde à vue avec douze autre personnes soupçonnées d’avoir enfreint la loi actuellement en vigueur en France et dont nous dénonçons les insuffisances.
L’émission est à 9h42 et peut être réécoutée en podcast : https://www.franceculture.fr/emissions/divers-aspects-de-la-pensee-contemporaine
Plus nous approchons du but, plus la répression s’organise !
Octobre 2019 : perquisitions au domicile de 125 personnes âgées accusées d’avoir acheté sur Internet du Pentobarbital.
Janvier 2021 : perquisitions, gardes à vue de 11 militants de l’association Ultime Liberté, avec convocation judiciaire début mars pour mise en examen.
Même si nous ne partageons pas certaines positions de l’association Ultime Liberté que nous jugeons irréalistes, l’association Le Choix-Citoyens pour une mort choisie se déclare entièrement solidaire de ces hommes et ces femmes qui se sont engagés dans un même combat : obtenir un changement radical de la loi actuelle sur la fin de vie
Nos Actions du moment
Audition du Choix par le Sénat du 19 Février 2021
A l’invitation de Mme Michelle Meunier, rapporteure de la Commission des Affaires sociales, le Dr Denis Labayle et Nathalie Andrews, coprésidents du Choix, ont participé à une table ronde avec Mmes Marie-Pierre de La Gontrie, Laurence Cohen et Raymonde Poncet-Monge, sénatrices, ainsi qu’avec M. Jean-Sébastien Pierre, président de la Fédération Nationale de la Libre Pensée. Pour des raisons techniques, Il n’a pas été possible à M. Jean Luc Romero-Michel, président de l’ADMD, de nous rejoindre.
Chaque intervenant a pu exprimer son sentiment sur la PPL visant à établir le droit à mourir dans la dignité. A la demande du Sénat, dans le cadre de ses travaux relatifs à la proposition de loi, nous avions déjà répondu par écrit à un questionnaire de 40 points.
Cette proposition de loi a été présentée en novembre 2020 par Mme de La Gontrie et une cinquantaine de sénateurs. Elle est novatrice par rapport aux projets présentés par les parlementaires en ce sens qu’elle élargit les indications, juge que c’est au malade d’apprécier le caractère intolérable de ses souffrances et réclame seulement l’avis de deux médecins comme dans la loi belge.
Néanmoins, nous avons insisté en particulier sur les éléments suivants :
– remplacer le terme » Euthanasie », cité dans l’article 1, parfois mal compris dans la population par : « Aide médicale à mourir ».
– supprimer la notion de situation « avancée ou terminale », trop limitative, trop sujette à discussion et se limiter à « maladie grave et incurable »
– supprimer toute référence à des souffrances intolérables
– ne pas exclure les établissements privés de l’Aide médicale à mourir.
Nous avons fait une analyse critique de la méthodologie actuelle de la Sédation profonde et continue, maintenue jusqu’au décès qui comporte, entre autre, une déshydratation du malade, considérée comme inutile et douloureuse pour nombre de médecins. Quant aux indications elles sont extrêmement restrictives ce qui en limite considérablement l’application.
Nous avons rappelé que nous voulons une modification profonde des soins palliatifs dont la philosophie actuelle est trop influencée par un certain sectarisme religieux. Nous voulons des soins palliatifs à l’esprit ouvert, dignes d’une République laïque.
Lettre adressée à Monsieur Emmanuel Macron le 14 septembre 2020
Le Choix – Citoyens pour une mort choisie
Monsieur le Président,
Le 9 septembre 2020, Madame Abelin-Norell est décédée en Suisse avec l’aide de l’association Dignitas. Vous ne connaissez pas cette femme. Et pourtant elle vous a écrit de Sarlat le 21 mai 2020 pour vous annoncer son projet de se rendre en Suisse afin de mettre fin à ses jours, la France lui ayant refusé l’aide qu’elle demandait.
Cette neuropédiatre, âgée de 84 ans, n’était ni dépressive ni dans un état de souffrances physiques extrêmes. Elle était atteinte d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) qui la rendait progressivement aveugle. Une souffrance psychologique terrible, elle qui adorait la lecture. Son témoignage émouvant a été mis sur le site de notre association « Le Choix, Citoyens pour une mort choisie ». Quand on prend le temps de l’écouter, on apprend beaucoup de cette femme qui explique sereinement et dignement les raisons de sa démarche.
Monsieur Alain Cocq, atteint d’une maladie orpheline, incurable et très douloureuse, vous a écrit au mois d’août une lettre émouvante dans laquelle il exprime sa détresse et vous demande le droit de mourir dans la légalité.
En juin dernier, une centenaire, madame Hélène Wuillemin, lasse de trop de souffrances liées à son polyhandicap, a entamé une grève de la faim pour réclamer le droit de mourir dignement.
Sans oublier les nombreuses personnes âgées, décédées dans les EHPAD suite à l’infection au Covid 19, dans des conditions qui n’ont pas toujours été humainement dignes et respectueuses de leur volonté.
Vous n’êtes pas sans savoir que nombre de Français se rendent chaque année en Suisse ou en Belgique, chercher dans ces pays l’aide que notre société française leur refuse.
C’est une évidence, la loi actuelle, dite Loi Claeys-Leonetti, ne répond pas à toutes les détresses humaines. Elle laisse seuls les malades assumer avec leurs proches les souffrances physiques et psychologiques, face à des maladies incurables à évolution lente. Nombre de citoyens assistent impuissants à une dégradation lente et irréversible de leur autonomie physique et mentale qui altère profondément leur qualité de vie. Les dispositifs légaux et médicaux d’aide demeurent impuissants ou insuffisants face à leurs souffrances morales. Notre législation actuelle rompt avec l’esprit de fraternité qui est pourtant l’une des valeurs de notre République.
De plus, par ses exigences extrêmes qui en réduisent la portée, la loi actuelle crée une situation de profonde inégalité entre les citoyens, entre ceux qui, par leur éducation, leurs réseaux personnels et leurs ressources économiques, peuvent trouver une solution à l’étranger, et les autres qui en sont dépourvus.
Vous le savez, tous les sondages d’opinion depuis vingt ans le confirment : plus de 85% des Françaises et des Français réclament une nouvelle loi sur la fin de vie. Qu’attendent les hommes politiques pour répondre à cette légitime demande ? Est-ce la peur de la réaction d’une minorité religieuse intolérante ? Nous sommes, faut-il le rappeler, dans une république laïque.
Chaque Président de la République laisse une trace sociétale qui marque l’histoire. On rattache à la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, la loi sur l’interruption volontaire de grossesse. Nos enfants retiendront du premier septennat de François Mitterrand la loi sur la suppression de la peine de mort. De François Hollande, la loi sur le mariage pour tous. Et vous, Monsieur le Président, quelle loi marquante laisserez-vous à l’histoire ? Dans le projet de loi sur la bioéthique, vous avez proposé un changement sociétal notable avec la PMA, mais qui ne touche qu’un faible nombre de personnes. Vous avez oublié une loi sur la fin de vie qui concerne tout le monde, sans exception.
Nous souhaitons que la France respecte, par une nouvelle loi, la dernière liberté que peuvent exercer les citoyens. Une loi semblable à celle votée par les Hollandais et les Belges depuis une vingtaine d’années, et plus récemment par le parlement Luxembourgeois. Votée par les Canadiens depuis six ans, votée par nombre d’États Américains, ou comparable au projet de loi voté récemment par le gouvernement portugais. Pourquoi le pays des droits de l’homme est-il si en retard pour offrir à ses citoyens cette ultime liberté ?
Avec l’espoir que vous accorderez toute votre attention à notre démarche, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre respectueuse considération.
Pour l’Association « Le Choix, Citoyens pour une mort choisie »
Les membres du collège décisionnel :
Nathalie Andrews, docteur Denis Labayle (Coprésidents)
Christian Gachet Annie Wallet Jean-Charles Bangratz
Notre Lettre aux Sénateurs
Association Le Choix-Citoyens pour une mort choisie.
Maison de la Vie Associative et Citoyenne
Le Choix, Citoyens pour une mort choisie
Boite n° 46 – 22, rue Deparcieux
75014 Paris
Paris le 20 janvier 2021
Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,
Tout d’abord, notre association Le choix-Citoyens pour une mort choisie, vous adresse toutes ses félicitations pour la qualité du texte déposé le 20 novembre 2020 par madame la Sénatrice Marie-Pierre de La Gontrie et que vous avez signé, concernant le droit de mourir humainement.
Enfin un texte réellement novateur, largement ouvert sur les différentes composantes de l’Aide Active à Mourir. Un texte susceptible de répondre aux souhaits des Français qui réclament depuis plus de vingt ans une telle loi.
Notre association est née, suite au succès d’une pétition mise sur Internet en 2017, réclamant la liberté de choisir sa fin de vie. Elle a recueilli à la fin de 2020 plus de 500.000 signatures. Les deux protagonistes, Marie Godard et Nathalie Debernardi, doivent être reçues bientôt par le CESE. Mais nous ne sommes pas dupes, le chemin risque d’être encore long. Le projet de loi soutenu par Jean Louis Tourraine et signé par 158 députés, moins audacieux que le vôtre, attend toujours d’être examiné par l’Assemblée Nationale.
Voilà pourquoi nous avons lancé une nouvelle pétition dans laquelle nous exigeons un référendum d’initiative citoyenne. Vous trouverez ci-joint notre texte qui a recueilli plus de 50.000 signatures en trois semaines. Nous savons parfaitement que ce type de référendum n’est toujours pas légalement reconnu, mais notre but est d’attirer l’attention de nos élus dont beaucoup restent encore sourds à la demande de plus de 90 % de la population.
Nous sommes à votre disposition pour évoquer avec vous tous les aspects d’une nouvelle loi et y apporter notre concours. Notre co-président, le Docteur Denis Labayle, a déjà été invité par la commission des affaires sociales du Sénat, il y a une dizaine d’années. Le temps passe et le législateur tergiverse. Partout en Europe, la loi sur la fin de vie change. Outre la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et la Suisse, on peut citer maintenant l’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche. La France, terre des droits de l’homme et de la tradition républicaine laïque, se serait-elle endormie ?
En espérant développer avec vous un dialogue constructif, nous souhaitons que cette nouvelle année permette au Sénat d’être moteur dans cette réforme sociétale.
Avec notre profonde sympathie.
Le Collège Décisionnel :
Nathalie Andrews, Docteur Denis Labayle (coprésidents)
Christian Gachet et Annie Wallet
Destinataires de ce courrier :
Mme Marie-Pierre de LA GONTRIE, MM. Patrick KANNER, Rémi FÉRAUD, Maurice ANTISTE, Mme Viviane ARTIGALAS, MM. David ASSOULINE, Joël BIGOT, Mmes Florence BLATRIX CONTAT, Nicole BONNEFOY, MM. Denis BOUAD, Hussein BOURGI, Mme Isabelle BRIQUET, M. Rémi CARDON, Mmes Marie-Arlette CARLOTTI, Catherine CONCONNE, Hélène CONWAY-MOURET, MM. Thierry COZIC, Gilbert-Luc DEVINAZ, Vincent ÉBLÉ, Mme Corinne FÉRET, M. Jean-Luc FICHET, Mme Martine FILLEUL, M. Hervé GILLÉ, Mme Laurence HARRIBEY, M. Olivier JACQUIN, Mme Victoire JASMIN, M. Éric KERROUCHE, Mme Annie LE HOUEROU, M. Jean-Yves LECONTE, Mmes Claudine LEPAGE, Monique LUBIN, MM. Victorin LUREL, Didier MARIE, Serge MÉRILLOU, Mme Michelle MEUNIER, M. Jean-Jacques MICHAU, Mme Marie-Pierre MONIER, MM. Franck MONTAUGÉ, Sébastien PLA, Mme Angèle PRÉVILLE, MM. Claude RAYNAL, Christian REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, M. Gilbert ROGER, Mme Laurence ROSSIGNOL, MM. Lucien STANZIONE, Jean-Pierre SUEUR, Rachid TEMAL, Jean-Claude TISSOT, Mme Sabine VAN HEGHE et M. Yannick VAUGRENARD.
Le Choix a rencontré Mme Marine Brenier députée des Alpes-Maritimes
En novembre 2020, cette députée a présenté une proposition de loi visant à légaliser le libre choix de la fin de vie et à assurer un accès universel aux soins palliatifs en France.
Ce 13 janvier, les coprésidents du Choix ont eu un long entretien avec Mme Brenier, par visio-conférence. Cette entrevue a permis de nombreux échanges. Le Dr Labayle et Mme Andrews décrivant la situation actuelle dans notre pays et les souhaits de la grande majorité des Français de ne plus être sous le « joug » de la loi Claeys-Leonetti de 2016, loi insatisfaisante, tant pour les patients que pour le corps médical, donc peu appliquée.
Le problème du suicide chez les personnes âgées a également été abordé, notre pays détenant le triste record du plus haut taux de suicide chez nos aînés d’Europe.
Le libre choix du patient « avant tout » a également été évoqué pendant cette entrevue, ainsi que le besoin de rendre les soins palliatifs plus humains, sans oublier la formation qui sera indispensable pour le personnel soignant si une loi est votée.
Cette rencontre avec Mme Brenier a été positive et il a été convenu de continuer nos échanges. Les coprésidents ont insisté sur le fait que le Choix participera également volontiers à tout débat sur ce sujet.
Bienvenue sur notre site web !
Choisir ma fin de vie est le nouveau site de notre association qui réunit des personnes qui partagent la conviction que chacun devrait pouvoir choisir le moment et la façon dont il mourra.
La mort fait partie de la vie et notre histoire peut se lire dans les croyances, rites et religions qui structurent l’expérience humaine.
C’est au cours des années 1970, que la question de la fin de vie a commencé à entrer dans le débat social. Les progrès techniques de la médecine, notamment en soins intensifs de réanimation ont rendu possible de maintenir en vie des patients, qui sans ces interventions médicales, seraient morts. Notamment des malades plongés dans un coma irréversible et dont le cas de Vincent Lambert était encore récemment la terrible illustration.
Aux questionnements sur les conséquences de l’acharnement thérapeutique s’est ajouté un deuxième facteur, celui de la remise en cause du côté normal et naturel de la douleur.
La demande d’avoir une fin de vie conforme à ses conceptions personnelles a émergé progressivement et a induit une réflexion sur le sens de l’étape ultime de notre vie, devenue essentiellement intime.
Cette remise en cause des conditions traditionnelles de la mort, a donné lieu à la création d’associations dans un grand nombre de pays .Le Choix-Citoyen pour une mort choisie, est l’une de ces associations en France. Elle est membre de la Fédération mondiale des « Right to Die Societies ».
Fondée en 1980, la Fédération Internationale https://www.wfrtds.org regroupe 55 Associations réparties dans 28 pays. Elle permet de créer un lien au service des associations « qui œuvrent à garantir et à protéger le droit des Individus à choisir les conditions de leur propre fin de vie. ».
Les actions menées dans ces différents pays, animées par des valeurs partagées, ont abouti à une vision commune à laquelle notre association souscrit pleinement : « Quelles que soient sa nationalité, son ethnie, ses convictions religieuses et politiques, toute personne qui apprécie pleinement les conséquences de la réalisation de son souhait de mourir, et qui tient compte des intérêts raisonnables des autres, devrait avoir accès à une mort sereine et douce ».
Ce que les grecs dans l’antiquité appelaient l’euthanasie, était tout à fait admise et même recherchée, également dans le monde romain.
« Mourir un jour quand tu ne le voudras pas, voilà ton obligation : mourir dès que tu le voudras, voilà ton droit .Tu ne peux te soustraire à l’une, tu peux saisir l’autre » (Sénèque, Lettres à Lucilius).
Composition du Conseil d’administration nouvellement élu :
- Nathalie Andrews,
- Marcelle Bervelt,
- Elisabeth Condamines,
- Bruno Drevet,
- Christian Gachet,
- Denis Labayle,
- Jacqueline Laurent,
- Anne-Claire Métier,
- Nicole Nicolaÿ,
- Daniel Villeboux
- Annie Wallet
Consultez ici le Tableau des votes
UNE PÉTITION PERCUTANTE QUE VOUS DEVEZ ABSOLUMENT SIGNER !
Marie GODARD | Livers-Cazelles, France
Le Samedi 28 Novembre 2020
Les nouveaux responsables de l’association LE CHOIX – CITOYENS POUR UNE MORT CHOISIE, que j’ai créée avec Nathalie Debernardi et Annie Babu en février 2018, viennent de mettre en ligne, chez Change.org, une pétition qui demande que le gouvernement instaure un « Référendum d’initiative citoyenne » RIC, pour que chacun et chacune d’entre nous puisse donner son avis sur une loi qui autorise l’aide active à mourir et que cet avis soit obligatoirement pris en compte par ceux qui nous gouvernent.
Cette pétition est d’une grande justesse et, à mon avis, fera avancer le dossier de la fin de vie… à condition que vous soyez très nombreux à la signer.
Je compte sur vous !
Marie