Cinq ans après le vote de la loi qui permet aux médecins de prescrire une dose létale aux personnes malades en fin de vie, le nouveau projet de loi présenté cette semaine devrait faciliter le parcours pour les personnes qui feraient ce choix.
Cela permettrait d’accélérer la procédure pour les patients dont le médecin attesterait que leur mort est prévisible à brève échéance, quant aux hôpitaux, qui ne permettent pas à leurs médecins de participer à cette acte, ils auraient l’obligation de fournir toute information sur la loi et la possibilité d’orienter ces personnes vers un autre établissement médical ouvert à la loi.
Parmi les personnes qui sont mortes avant d’accéder à l’aide à mourir (questionnaire en 13 points), il y a eu Chris Davis, âgé de 29 ans, mort des complications d’un cancer de la vessie en juin 2019. Voici ce qu’en dit Amanda Villegas, son épouse :
« Mon mari a manqué de temps et les dix derniers jours ont été très douloureux pour lui, malgré les antalgiques qui lui étaient administrés. J’ai la sensation que ses souffrances ont été prolongées, bénéficier de la loi lui aurait évité une partie de cette souffrance. »
Source :
« Los Angeles Times » par Patrick McGreevy – 11.02.21