« Le droit, tout simplement, de pouvoir éteindre, en paix, la lumière de notre existence »
LE 8 AVRIL UN PAS DÉCISIF A ÉTÉ FRANCHI À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
L’union par-delà les clivages politiques d’une majorité de députés, a permis d’isoler la poignée d’opposants, et de voter l’article 1 autorisant l’aide médicale à mourir à une écrasante majorité.
Les manœuvres d’obstruction ont été habilement contournées par le vote de l’amendement de Guillaume Chiche, reformulation fidèle de l’article 1 de la proposition de loi d’Olivier Falorni (voir l’amendement)
Ce vote ouvre la voie vers un examen complet de la loi. Les députés, initiateurs du projet et ceux qui l’ont soutenu vont donc poursuivre leur pression sur le gouvernement pour que celui-ci réinscrive le texte à l’ordre du jour.
Nous avons reçu de très nombreuses réponses de député(e)s à la lettre que nous leur avons envoyée, signée par Denis Labayle et Nathalie Andrews au nom de l’association, et qu’un grand nombre d’adhérents ont relayée.
Son impact a été indiscutable. Nous leur demandions avant de voter… » de réfléchir à ce qui sera bon pour vous le moment venu, car nul n’échappe au rendez-vous avec la mort. Récemment votre ancienne collègue, Mme Paulette Guinchard, atteinte d’une maladie dégénérative, après avoir été opposée toute sa vie à l’aide médicale à mourir est partie en Suisse trouver là-bas ce que son pays lui refusait. »
La réponse d’un député à la lettre d’une adhérente illustre cette prise de conscience : « Sur ce sujet profondément humain, éthique, voire philosophique, je reconnais avoir progressivement évolué dans mes convictions, prenant en considération les limites de la loi actuelle et les nombreux témoignages bouleversants dont j’ai été destinataire ».
IL FAUT POURSUIVRE LES RELATIONS ET LES DISCUSSIONS AVEC LES DÉPUTÉS DANS TOUTES LES RÉGIONS.
Afin de vous aider à mieux connaitre la position de votre député(e) sur cette délicate question, nous mettons à votre disposition l’analyse du vote du 8 Avril
Ce vote étant public, vous pouvez y retrouver celui du ou des députés de votre circonscription.
Nous envisageons la constitution d’un livre « blanc » des victimes de la loi Claeyes – Léonetti.
Il sera remis aux responsables politiques. Il sera constitué des témoignages de fin de vie douloureuse, résultant des failles de la loi Clayes Léonetti, avec des déclarations de Français(es), contraints de partir en Belgique ou en Suisse.
Nous vous invitons à transmettre vos contributions sur cette adresse courriel.
N’oubliez pas d’adhérer au Choix : Cliquer sur ce lien
Nathalie Andrews et Denis Labayle (Co-présidents)