Plus de 1 million de signatures ont été recueillies dans la péninsule en l’espace de quelques semaines, afin d’organiser deux référendums visant respectivement à dépénaliser la culture du cannabis et l’euthanasie. Deux thèmes sensibles qui ont été relancés par le biais des signatures en ligne. Voilà qui interpelle une partie de la presse italienne.
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Ce sont des sujets très différents, mais qui ont en commun une dimension éthique et sociétale importante qui divise les Italiens. Ça tombe bien, ces derniers devront bientôt donner leur avis sur ces deux questions. En effet, au printemps 2022, deux référendums auront lieu : le premier visant à dépénaliser la culture du cannabis, le deuxième à partiellement dépénaliser l’euthanasie.
Plus précisément, détaille le quotidien centriste Corriere della Sera, ce dernier “vise à ne plus prévoir de peines pour l’euthanasie dite ‘active’, c’est-à-dire lorsque l’on fournit des médicaments qui donnent la mort à une personne qui la demande, par oppositions à l’euthanasie passive, qui consiste par exemple à interrompre l’alimentation artificielle”. Aujourd’hui, en Italie, l’euthanasie active peut-être punie d’une peine allant de six à quinze ans de prison.
Comme un like émotif
Lancées à la fin de l’été, ces propositions concernant la fin de vie et le cannabis ont atteint en l’espace de quelques jours les 500 000 signatures nécessaires pour convoquer un référendum dit “abrogatif”, permettant de changer les textes législatifs concernés. Un résultat exceptionnel en matière de rapidité, qui a poussé la presse transalpine à s’interroger sur le recours au référendum, qui, grâce à la possibilité introduite par une loi récente de signer en ligne, devient de plus en plus “abordable”. Trop selon certains.
[…]**Source :
**Extraits d’un article du « Courrier International » – Beniamino Morante – 29.09.21