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Partons des faits:
Il y a deux ans, il décide qu’il ne veut plus continuer à vivre ainsi et il contacte une association suisse pour entamer la procédure pour accéder à une MVA (mort volontaire assistée)
En même temps, il entre en relation avec l’Associazione Luca Coscioni (ALC), qui mène alors l’initiative DJ Fabo dont découlera la sentence de la Cour Constitutionnelle, dite « Antoniani/Cappato” , qui somme le Parlement à définir les conditions pour accéder à l’ aide médicale à mourir (AMM) et en trace les grandes lignes.
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Antonio et l’association Luca Coscioni élaborent alors un parcours qui :
- prévoit la reconnaissance, dans le cas d’Antonio, de l’existence des critères pour appliquer la sentence Antoniani/Cappato de la Cour Constitutionnlle
- demande à l’autorité sanitaire locale de mettre en pratique la procédure de l’AMM pour Antonio.
Le premier point aboutit rapidement mais l’autorité sanitaire locale oppose de la résistance et se retranche- en particulier – derrière la question du produit toxique (lequel? …où se le procurer?…)pour freiner le parcours.
Finalement, après deux ans de paralysie, l’unité sanitaire locale a débloqué la situation et Antonio a exprimé sa satisfaction de pouvoir sereinement préparer l’évènement. L’ALC a rappelé que le Parlement est gravement responsable de n’avoir toujours pas promulgué la loi sur la fin de vie.
Maria Antonietta Farina Coscioni a aussi fait un commentaire critique, estimant qu’ un délai de deux ans est insupportablement long et a stigmatisé l’incapacité du Parlement.
Source :
“TV Sky” – 18.08.22