Il existe «une voie» vers une aide active à mourir, mais «à certaines conditions strictes», a estimé mardi le Comité national consultatif d’éthique.
Remarque : ci-dessous l’ensemble de l’article mais la phrase clé (en italique) qui peut faire craindre que le CCNE n’a pas vraiment bougé
. « Le CCNE juge qu’une nouvelle ligne peut être franchie pour les personnes souffrant de maladies graves et incurables dont le pronostic vital est engagé à moyen terme, soit plusieurs mois avant la toute fin de vie. »
En France, la fin de vie est actuellement encadrée par la loi Claeys-Leonetti.
En France, la fin de vie est actuellement encadrée par la loi Claeys-Leonetti. Joel bubble ben / stock.adobe.com
Il existe «une voie» vers une aide active à mourir, mais «à certaines conditions strictes», a estimé mardi le Comité national consultatif d’éthique.
Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) ouvre la voie au suicide assisté. Alors qu’Emmanuel Macron veut avancer dès le début de son mandat sur cette réforme sociétale hautement sensible, l’instance considère «qu’il existe une voie pour une application éthique de l’aide active à mourir», dans un nouvel avis rendu public mardi 13 septembre. Pour le CCNE, qui s’est autosaisi du sujet en juin 2021, il s’agit de donner un cadre, des «repères éthiques» en cas d’une nouvelle loi qui dépénalise une aide active à mourir. Reste que cet avis constitue une rupture avec la «troisième voie» choisie par la France sur la fin de vie, actuellement, encadré par la loi Claeys-Leonetti.
Source :
« Le Figaro » – 13.09.22