UNE RENTRÉE POLITIQUE
DÉTERMINANTE POUR LA LOI
QUE NOUS ATTENDONS !
Le débat citoyen voulu par Emmanuel Macron s’organise.
150 personnes vont être tirées au sort pour y participer, elles commenceront leurs travaux le 9 décembre. Comme l’annonçait le Journal Le Monde le 10 octobre, elles devront répondre à cette interrogation : « Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? ».
Le gouvernement ouvre les consultations
Agnès Firmin Le Bodo
C’est ainsi que Denis Labayle a été entendu par Mme Firmin-Le Bodo le mercredi 5 octobre.
Le compte rendu de cet entretien est accessible sur notre site :
La question de la fin de vie s’invite de plus en plus dans les médias aux heures de grande écoute
Bernard Senet sur France Info
Les docteurs Denis Labayle et Bernard Senet ont été sollicités pour participer à plusieurs émissions de débat.
Bernard Senet sur plusieurs radios dont France Info et France Bleue.
Bernard Senet sur France Bleue
Denis Labayle sur RFI
Denis Labayle sur RFI dans l’émission «Priorité santé»
Le 3 Octobre
Une tribune de Denis Labayle a également été publiée dans le journal
Le Monde le 18 septembre
Vie de l'association
NOUS AVONS POURSUIVI NOS ACTIONS À LA RENCONTRE DU PUBLIC
Notre association a tenu de nombreux stands à l’occasion des Forums des Associations organisés par les municipalités dans les régions où Le Choix est présent. Ces événements ont été l’opportunité d’aller à la rencontre du public, de répondre aux questions, d’informer et de dissiper les rumeurs négatives sur l’aide médicale à mourir.
LES ÉLECTIONS DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION SONT LANCÉES
Tous nos adhérents viennent de recevoir par courriel les documents pour voter avant le 12 novembre.
Voter est important pour assurer le fonctionnement démocratique de notre association.
UNE DATE À BLOQUER DANS VOS AGENDAS :
SAMEDI 26 NOVEMBRE
NOTRE ASSEMBLEE GENERALE se tiendra le matin en région parisienne dans une salle privée à Issy Les Moulineaux accessible par le métro.
Elle sera suivie, l’après-midi de trois conférences/débat dont vous nous rappelons le programme :
L’abbé Gabriel Ringlet
Ecclésiastique Belge qui défend une nouvelle éthique au sein de l’église catholique face au choix de la fin de vie
La sénatrice Marie-Pierre de la Gontrie
Qui avait déposé un projet de loi intéressant mais mal connu
Denis Labayle
Sur le thème d’une nouvelles éthique médicale face aux maladie incurables et le rôle des différents acteurs
Nous ouvrirons bientôt les inscriptions ainsi que l’envoi d’informations pratiques.
Bonjour,
Merci pour votre combat. J’aimerais que vous sachiez que nous sommes très nombreuses et nombreux, anonymes, sans nom et invisibles socialement qui frappons à la porte des responsables politiques pour aller bien plus loin de cette loi Léonetti de 2016 qui nous est renvoyée à la figure comme suffisante à chaque fois que nous cherchons à étendre cette liberté de mourir dignement !
Je viens de rencontrer une situation tellement pathétique ! Oui, donner la mort peut être un acte d’amour quand la personne vous supplie d’en finir. Affreux ! J’ai écrit à de nombreux responsables ici, à Toulouse. Je n’ai jamais eu de réponse, pas même un accusé de réception.
Voici ma lettre. Si elle peut servir à faire avancer cette cause, je vous autorise à l’utiliser :
« Chère Madame Delga,
Le sujet pour lequel je vous écris est un sujet grave : faire avancer la loi sur la fin de vie.
Je suis, une nouvelle fois, confronté au problème dans ma famille (et un jour, ce sera moi car j’ai 66 ans). Voici ce que j’écrivais il y a quelques jours :
« Il est 4h. du matin.
Je ressasse car mon cousin Louis-Léon âgé de 93 ans souffre et demande à mourir.(*)
Il est dans un EPHAD dans l’Aveyron.
Catholique pratiquant, célibataire, il a donné le meilleur de lui-même toute sa vie.
Aujourd’hui, c’est lui qui souffre et demande à abréger son calvaire.
Mais comment faire ? »
Combien sont-ils en ce moment à implorer qu’on en finisse pour eux ?
La loi actuelle ne suffit pas.
Nous sommes nombreux à demander d’aller plus loin.
Le droit à l’euthanasie active, le droit de disposer de sa vie -comme en Belgique depuis 2002 ou en Suisse- doit devenir un DROIT.
Le calvaire de la fin de vie doit devenir une option. »
Voici ce que j’écrivais.
« Depuis 3 semaines, il continue de souffrir dans une agonie qui n’en finit pas : chaque jour de souffrance est inutile, chaque heure, chaque minute…
Cela devrait être évité dans un pays où nous envoyons des satellites dans l’espace et fabriquons des avions aux dimensions colossales, comme ici à Toulouse.
Le droit de disposer de sa vie doit être gravé dans le marbre.
Nous sommes nombreux à souhaiter.
J’attendais moi-même déjà une avancée sous le président François Hollande. La montagne a accouché d’une souris : espoir déçu. »
Aujourd’hui -et avec toute la gravité qu’impose ce sujet- je souhaite vous demander si vous pouvez faire avancer une loi plus libérale qui est attendue par beaucoup.
Je reste disponible et vous prie de bien vouloir agréer -chère Madame- mes très sincères et très respectueuses salutations.
J-P. Cabrolier »
Bien cordialement,
jpc
Monsieur,
Nous vous remercions pour votre message et le courrier adressé à la députée Carole Delga.
Il est grand temps que la France, si souvent donneuse de leçons, se dote d’une loi de liberté et d’humanité !