Cette année l’association internationale WFRtDS « World Federation Right to Die Societies » dont nous sommes membres met à l’honneur les médecins et les soignants qui répondent aux demandes des patients lorsque les thérapies échouent à les guérir et à apaiser leur souffrances tant physiques que morales Ce dernier soin qu’ils accomplissent par compassion, demeure illégal en France, et les expose à être attaqué en justice et à perdre le droit à l’exercice de leur profession par le Conseil de l’ordre.
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Pour notre pays, trois médecins de notre association ont été retenus par la WFRtDS pour leur courage, leur humanité, leur éthique médicale comme ils l’expriment simplement et sobrement :
Dr Nicolas Bonnemaison
« L’humanité dont un médecin ne doit jamais se départir peut parfois être lourdement condamnée en France »
Lire le CV de Nicolas Bonnemaison
Dr Denis Labayle Coprésident d’honneur de notre association :
« Médecin hospitalier pendant quarante ans, j’ai essayé de répondre au mieux au désir du malade en fin de vie, quel que soit son choix, quels que soient les risques encourus. »
Dr Bernard Senet :
« Médecin généraliste de campagne, j’ai pu accompagner de nombreux patients en fin de vie à domicile. Parfois j’en ai aidé activement certains à mourir, toujours à leur demande, jamais dans l’urgence. Leur entourage m’en a été reconnaissant. »
Aucun d’entre eux, ni aucun autre médecin français qui partagent leur éthique médicale n’a été invité à rencontrer les membres de la convention citoyenne sur la fin de vie.
Certains réussissent à faire entendre leur voix dans les médias ainsi que les émissions de TV , comme nous l’avons indiqué dans nos dernières infolettres.
Notre association a créée depuis 2021, une commission médicale qui est en première ligne pour recevoir les demandes de malades confrontés à l’impasse médicale d’une maladie incurable et qui cherchent à l’étranger une solution que la France ne peut pas leur proposer.
Les membres de la commission médicale ont également participé à l’élaboration de notre proposition de loi qui a été envoyée en juillet dernier aux membres du gouvernement.
La commission s’est également donnée comme objectif de se préparer à l’application de la future loi dans l’hypothèse d’une évolution vers l’Aide active à mourir (AAM), notamment un programme expérimental d’enseignement continu est en voie d’élaboration visent à la formation et au soutien des confrères et consœurs confrontés à une situation de fin de vie.