UNE DÉFLAGRATION…
UNE LOI DEVENUE INCERTAINE…
LES MALADES OUBLIÉS...
Première conséquence de la dissolution de l’Assemblée Nationale :
l’interruption brutale du projet de loi sur la fin de vie, quinze jours avant le vote des députés.
À force de reculer la date des débats nationaux, de la Convention Citoyenne, de la rédaction des rapports gouvernementaux, de la mise en route des commissions parlementaires, à force d’indécisions des uns et des autres, les opposants idéologiques à la loi sur l’Aide à Mourir croient avoir enterré le dossier.
Soyons honnête, l’avenir est sombre pour ce projet de loi.
Certes, le Président a promis qu’il irait à son terme… seulement s’il obtenait une majorité aux élections législatives. Une chance, semble-t-il, bien faible !
L’arrivée du Rassemblement National au pouvoir mettra un terme définitif à cette loi et pour de nombreuses années. On connait son opposition idéologico-religieuse à l’Aide à Mourir. Ses députés l’ont prouvé. Ce parti qui prétend parler au nom du peuple devient sourd à ses demandes (80 % de la population) si celui-ci ne pense pas comme lui.
Quant au Nouveau Front Populaire dont les députés avaient manifesté leur soutien à la nouvelle loi, la question de la fin de vie ne figure même pas dans leur programme. Nous venons d’adresser un courrier d’étonnement aux cinq partis politiques qui le composent.
Bien entendu le débat est retardé, mais « provisoirement »…
Car cette loi sera votée un jour ou l’autre. C’est inévitable ! La France ne peut pas être éternellement à la traine. Les médias s’en inquiètent, conscients qu’il y a une forte attente de l’opinion publique. Ainsi, en peu de jours, Denis Labayle a été sollicité par France Inter, France Culture, et CNews pour un débat
En attendant, les vraies victimes sont les malades.
Pendant combien de temps encore devront-ils s’exiler pour aller trouver en Suisse ou en Belgique l’aide que la France leur refuse. Encore faut-il qu’ils en aient la force et les moyens financiers.
Alors, tenez compte, lors de votre vote le 7 juillet, de la position de vos candidats sur la fin de vie.
Votre avenir en dépend.
L’exemple d’un député qui s’engage :
Olivier Falorni
PLUS QUE JAMAIS, RESTONS MOBILISÉS.
Vote par procuration
Si vous n’êtes pas disponibles aux dates du scrutin, pensez à donner votre procuration par l’intermédiaire du site du gouvernement :
MERCI DE VOTRE CONFIANCE ET DE VOTRE ENGAGEMENT À NOS CÔTÉS
Ne l’oubliez pas : ce combat est le vôtre !
Chantal Calmat & Annie Wallet
Co-présidentes