Le remords d’avoir assisté impuissante à la souffrance de mon père atteint d’un cancer du pancréas, ne m’a jamais quitté. Placé en HAD dans ses derniers jours, sa douleur intolérable a été ignorée du corps médical de l’époque qui n’a pas pris le risque d’outrepasser la loi en l’aidant à mourir. En devenant « accompagnante » dans une association proche du Choix, j’ai aidé pendant quelques années ceux qui voulaient mettre fin par eux-mêmes à leur propre souffrance.
Avec « Le Choix », poursuivons ensemble, avec persévérance et ténacité, le combat pour l’adoption d’une nouvelle loi qui donne à ceux qui le veulent la liberté d’accéder à une mort paisible. Un jour prochain nous le gagnerons.