Au fil de son expérience professionnelle dans l’accompagnement thérapeutique de personnes fragilisées par une histoire douloureuse par la perte d’un parent ou dans l’accompagnement de personnes en fin de vie, elle a souvent entendu la détresse et la colère.
Il lui semble que nous ne sommes prêts à parler de la mort que lorsque la douleur ou le désespoir sont devenus insupportables. C’est le désir de mourir qui est alors exprimé, ce qui peut être violent pour les proches comme pour les soignants. Souvent l’idée même de se préparer à la mort seul ou avec ses proches, paraît déplacée, voire malsaine et morbide.
D’où, l’importance pour elle maintenant à la retraite de rejoindre une association militante en faveur d’une cause qui lui tient à cœur. Le droit de mourir avec plus de douceur et d’humanité.
L’association Le Choix-Citoyens pour une mort choisie partage ces valeurs et met tout en œuvre pour sensibiliser l’opinion publique.