Lettre 7 du 25 août 2020 – Les lettres au Président ont été lues !

    Deux évènements importants nous conduisent à rompre la trêve estivale du mois d’Août.

    Tout d’abord concernant Madame EA, dont nous vous avons parlé dans la lettre n°5. Ses démarches auprès des autorités de son pays d’origine, la Suède ont abouti à un premier résultat. Elle vient de nous informer que la télévision suédoise venait la rencontrer le 21 Août pour un entretien filmé. Par ailleurs, à la suite de sa lettre au Président Macron, deux assistants sociaux mandatés par l’Elysée ont demandé à la rencontrer. Qu’en est-il sorti ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’ils ont été surpris par la sereine détermination de Madame EA.

    Un autre cas dramatique a été relayé par les médias ces derniers jours (FR3 Bourgogne, BFM). Il concerne Monsieur Alain Cocq, atteint d’une maladie orpheline incurable. Lui aussi a écrit au Président de la République pour lui annoncer qu’il refusait ce qu’il considère comme un acharnement thérapeutique et il lui demande de légaliser le droit à l’aide active à mourir. Il avait décidé d’arrêter ses soins le 26 Août. Une visio conférence va être organisée avec l’Elysée le 25 Août et il annoncé qu’il reportait l’arrêt des soins au 4 Septembre.

    Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant sur toutes ces situations dramatiques auxquelles la loi actuelle n’apporte aucune solution humaine.

    Nous avons d’autres projets d’action que nous évoquerons bientôt dès que nous les aurons mieux définis.

    Par ailleurs, nous joignons à ce message un questionnaire sur la fin de vie et l’aide médicale à mourir. Il nous a été transmis par la Fédération mondiale des « right to die societies » dont notre association est membre. Ce questionnaire a été envoyé à l’ensemble des associations affiliées dans leur monde, pour collecter les réponses individuelles de leurs adhérents. Pour y répondre, il suffit de vous connecter à https://www.surveymonkey.com/r/6QSJ2H7. Cela vous prendra environ quinze minutes.

    Le questionnaire est rédigé en anglais. Si vous avez des interrogations quant à l’interprétation des questions, vous pouvez vous reporter à la traduction française que nous joignons à la suite de cette lettre.

Nathalie Andrews et Denis Labayle ( Co-présidents)

    Vous êtes membre d’une organisation soutenant l’aide médicale à mourir ou le suicide assisté, c’est pourquoi nous nous tournons vers vous afin de mieux comprendre les choix des personnes quant à leur fin de vie.

    Ce sondage est conçu pour recueillir un large spectre d’opinions sur les nombreux aspects de la mort et le mourir que certains peuvent trouver perturbant.

Vous êtes libre de répondre succinctement ou in extenso, et d’arrêter le sondage à tout moment… En général, il prend 10 minutes à compléter. Nous souhaitons recueillir votre opinion personnelle, en dehors de celles que vous pouvez partager et/ou défendre comme membre d’une association.

    Toutes les données sont agrégées pour dégager des patterns et des tendances sur l’ensemble de l’échantillon.

    Vos réponses ne font l’objet d’aucun traitement particulier et ne sont pas traitées séparément.

Nous accordons une grande importance à vos opinions et nous vous remercions de votre participation.

Dr David Swanton

Ethical Rights

(www.ethicalrights.com)

en collaboration avec

Dr Wendy Gunthorpe

de Straight Talk Consulting

Lien pour répondre au questionnaire : https://www.surveymonkey.com/r/6QSJ2H7

    1 Un docteur devrait légalement pouvoir aider à mourir un patient adulte en phase terminale, capable de discernement, si tel est son souhait.

 X pas d’accord

    2 Pensez-vous que tout adulte sain d’esprit a le droit de préparer sa fin de vie ?

    3 Ces questions portent sur la réglementation de la mort assistée, c’est-à-dire la prescription d’un médicament dans le but de provoquer la mort. La décision doit être volontaire, le médicament peut être auto-administré.

     Là où vous vivez, avez-vous accès à une forme légale de mort assistée ?

X oui

X non

X ne sais pas

     4 Parmi les critères suivants, quels sont ceux que vous jugez indispensables pour qu’une personne puisse bénéficier de l’aide active à mourir ? Tous les critères que vous retenez doivent être réunis pour que l’aide active à mourir soit possible.

    La personne doit (cocher) :

X Avoir pris la décision de façon volontaire et délibérée sans subir de pression

X Prouver son libre arbitre

X Etre informée de son état médical et des alternatives possibles

X Être adulte (18 ans ou plus)

X Présenter des symptômes de souffrance intolérables qui ne peuvent être soulagés

X Être en phase terminale d’une maladie

X Avoir une espérance de vie réduite

X Être citoyen ou résident permanent d’un lieu où l’aide à mourir est légale

X Être reconnu comme sain d’esprit par un docteur

X Avoir reçu l’accord d’au moins deux médecins

X Autres : (préciser)

    5 Si une personne est en capacité de prendre des décisions lucides et fait une demande volontaire d’aide à mourir, quels sont, parmi les critères suivants, ceux qui devraient permettent de lui reconnaitre immédiatement cette aide ? C’est-à-dire, n’importe lequel de ces critères permet à la personne d’être acceptée. (Cochez tous ceux qui vous paraissent appropriés)

X Être d’un âge avancé

X Présenter des souffrances insupportables qui ne peuvent être apaisés

X Être en soins palliatifs

X Avoir rédigé des directives anticipées qui stipulent l’option de la mort assistée dans sa condition actuelle

X Autre : préciser

    6 Si la demande de la personne est acceptée, elle peut : (cochez tous les critères qui vous semblent pertinents)

X Obtenir légalement une dose unique de médicament létal sur prescription médicale

X Être autorisé(e) à s’administrer le médicament létal elle-même

X Être autorisé(e) à être assisté(e) d’une personne extérieure au milieu médical, époux/épouse/partenaire plutôt que d’un médecin.

    7 Parmi les pathologies suivantes, quelles sont celles qui, selon vous, excluraient une personne de l’aide médicale à mourir. (Cocher)

X Démence, non spécifiée dans une directive antérieure

X Démence, spécifiée dans une directive antérieure

X Grossesse

X Avoir moins de 18 ans, même avec l’accord des médecins ou des représentants légaux

X Être un nourrisson, même avec l’accord des médecins ou des représentants légaux

X Être un criminel condamné

X Être soupçonné d’une enquête policière

X Se considérer comme une charge pour la famille

X Souffrir de dépression clinique sans qu’une tentative de traitement ait été tentée

X Maladie mentale

Autre : (préciser)

    8 Laquelle de ces options refuseriez-vous pour vous-même ? (cocher)

X Mourir chez vous sans intervention

X Mourir chez vous avec des soins palliatifs

X Mourir à l’hôpital avec des soins palliatifs

X Quitter ma région pour pouvoir bénéficier d’une aide active à mourir ailleurs dans mon pays

X Quitter mon pays pour pouvoir bénéficier d’une aide active à mourir ailleurs

X Me procurer des substances ou des dispositifs légaux pour terminer ma vie

X Me procurer des substances ou des dispositifs illégaux pour terminer ma vie

X Incertain(e)

     9 Votre qualité de vie serait-elle meilleure si vous aviez accès facilement à des substances de fin de vie ?

X Oui, elle serait améliorée si l’accès était légal

X Oui, elle serait améliorée, que l’accès soit légal ou illégal

X Ce serait la même chose

X Ce serait pire

    10 A quelles organisations appartenez-vous. (cocher toutes celles concernées)

X Exit International

X Une organisation Mourir dans la Dignité

X Une organisation d’Euthanasie Volontaire

X Autre (précisez, s’il vous plait)

     11 Pourquoi avez-vous adhéré à cette/ces organisations ? (cocher toutes les raisons)

X Avoir des informations

X Avoir des conseils pratiques

X Avoir une influence ou une action politique

X Apporter mon soutien aux objectifs de mon organisation

X Rencontrer des gens qui partagent mon opinion

X Soutien social

X Eviter les soins palliatifs/ les maisons de retraite (EHPAD)

X Autre (préciser, s’il vous plait)

     12 Quelles autres informations et activités votre organisation de fin de vie pourrait-elle vous apporter pour mieux répondre à vos préoccupations concernant votre fin de vie ?