1 – UNE NOUVELLE LOI

Nous voulons une loi offrant à chacun la liberté de choisir sa fin de vie

Une loi autorisant l’Aide Active à mourir pour les personnes atteintes d’une affection grave et incurable,liée à une maladie ou conséquence d’un accident, et désirant :

  • soit l’Aide médicale à mourir comme en Belgique
  • soit le Suicide assisté comme en Suisse

Sans attendre d’être arrivé à un stade ultime de la maladie,

Sans attendre d’être soumis à des souffrances intolérables.

Après avoir recours à l’avis de deux personnes (deux soignants ou un soignant et la personne de confiance)

Ce que nous ne voulons pas : une loi Claeys-Leonetti BIS

  • exigeant que le malade soit au stade terminal de son affection
  • exigeant que le malade souffre de douleurs incontrôlables
  • exigeant l’accord de trois médecins pour la prescrire

 

2 –  LA SÉDATION PROFONDE ET CONTINUE JUSQU’AU DÉCÈS pour ceux qui le désirent

Dans cette situation, nous voulons :

  • Une vraie sédation profonde et continue jusqu’au décès chez les personnes atteintes de maladies graves qui le désirent :
  • réalisable au domicile
  • avec des doses de sédatifs et d’antalgiques assurant un sommeil profond et
  • indolore
  • entraînant une agonie brève.

Ce que nous ne voulons pas :

  • des indications restrictives qui en réduisent la portée.
  • une déshydratation du corps inutile et douloureuse.
  • une sédation superficielle
  • une agonie prolongée

3 – LES SOINS PALLIATIFS

Ce que nous voulons :

  • Des soins palliatifs libérés de toute idéologie et répondant réellement aux souhaits du malade, exprimés dans ses directives anticipées.
  • Un développement préférentiel des soins palliatifs ambulatoires assurés par des équipes mobiles, tant au sein des services de médecine hospitaliers qu’à domicile.
  • Une formation de tous les soignants aux soins palliatifs car c’est le rôle du médecin d’accompagner ses malades jusqu’à leur mort.

Ce que nous ne voulons pas :

  • Des soins palliatifs imposant une idéologie qui ne respecte pas la diversité des souhaits des malades.
  • Des unités trop cloisonnées aboutissant à des ghettos de la mort.

4 – LES DIRECTIVES ANTICIPÉES

Ce que nous voulons :

  • des directives anticipées ayant un pouvoir exécutif, lié uniquement a la volonté du malade ;
  • une incitation réelle à les faire remplir à tout malade atteint d’une affection grave.
  • un registre national des directives anticipées.
  • un pouvoir réel de la personne de confiance qui prévaut sur tout autre personne.

Ce que nous ne voulons pas :

  • des D.A. révocables selon l’envie par les médecins.
  • des D.A. qui ne permettent pas d’indiquer clairement une volonté d’en finir rapidement sans agonie douloureuse pour les proches.