Tétraplégique par suite d’un accident de ski Monsieur G., 79 ans, qui a été très actif et engagé, ne supporte pas ce corps dans lequel il est enfermé. Sa famille le soutient et l’accompagnera à Bruxelles

Remarque : un très bel exemple de dialogue et d’amour familial qui a permis de respecter le choix de ce père.

Cancer du sein métastasé Ingénieure, Mme V. craignait surtout que les métastases, qui avaient gagné les poumons, le foie, la colonne vertébrale et désormais le cerveau, ne la privent de sa conscience et de ses facultés. A 78 ans, elle voulait quitter ce monde en pleine conscience et ne pas perdre son autonomie. Elle a pu bénéficier d’une aide en Belgique.

Remarque : Sans bonne loi en France, combien de temps encore ces départs ?

Souffrances psychiques Jeune femme dans la trentaine, A. depuis son enfance regrette de vivre et n’en a jamais tiré aucun plaisir. Beaucoup de souffrances malgré des traitements et des thérapies tout au long des années.

Après avoir essuyé des refus d’autres associations en France, elle se tourne vers nous. Heureusement, une issue est trouvée et elle est accompagnée en Suisse.

Remarque : Les demandes d’aide à mourir concernent aussi des souffrances d’ordre psy, la même attention devrait y être donnée.

A la suite d’un accident en 1989, atteinte du Plexus brachial. Fortes douleurs malgré les morphiniques, Monsieur F. qui n’est plus croyant menace de se suicider. Sa femme accepte sa demande.
Orienté vers la Suisse, il y trouvera la délivrance qu’il attendait.

Remarque : Savoir entendre et respecter la volonté de chacun.

Neurofibromatose de type 2. Agé de 46 ans, Monsieur P. n’entend presque plus, a de gros problèmes de mobilité. Il ne veut pas aller plus loin. Problèmes relationnels avec sa mère. Plusieurs rencontres chez lui avec une volontaire du Choix. Une de ses connaissances l’accompagne en Suisse. Message reçu la veille de sa mort : Merci à vous tous, sans qui ce n’aurait pas été possible »

Remarque : Tout aurait été plus facile pour lui si sa mère avait accepté.

Maladie neurologique, avec tétraparésie, rapidement évolutive. Les démarches de validation du dossier indiquent le soutien de la famille. Cependant les relations sont glaciales avec son épouse et refus de ses enfants de rencontrer un médecin. Difficultés de l’accompagnement familial..Que faire ou pas ?

Remarque : Le choix de la personne ne peut pas être jugé.