Denis Berthiaume, chercheur en pédagogie universitaire installé au Canada, annonce son recours à l’aide médicale à mourir, programmé le 02/09/2022, dans un message sur Facebook, le 29/08.
En septembre 2017, alors qu’il vivait en Suisse et était en poste à la HES-SO, il avait annoncé être atteint de la maladie de Charcot. Il s’est ensuite installé au Canada, où il a contribué à la fondation de l’Université de l’Ontario français à Toronto — il en a été co-recteur par intérim puis vice-recteur, avant de quitter ses fonctions en août 2021 pour raisons de santé. Il explique sur son site internet avoir successivement appris l’apparition d’une tumeur au cerveau et d’un cancer agressif. Il a depuis préparé sa fin de vie.
Psychologue de formation (doctorat à McGill University en 2007), il se définit comme un « pur produit transdisciplinaire » et un « citoyen du monde ». Québécois d’origine, il a étudié les relations internationales à l’Université Laval, au Canada, et la gestion de l’enseignement supérieur à l’Université Harvard, aux États-Unis.
Ses recherches et publications portent sur la pédagogie de l’enseignement supérieur, le développement professionnel des enseignants du supérieur, l’évaluation des apprentissages et des enseignements, de même que l’assurance qualité et la planification stratégique dans l’enseignement supérieur.
Il a été consultant pour de nombreuses universités et a travaillé dans une vingtaine de pays, notamment en France. En 2018, il est distingué par l’International Consortium for Educational Development.
« Denis Berthiaume a aidé à former des conseillers et conseillères pédagogiques du supérieur en Belgique, au Canada, en Estonie, en France, au Japon, au Maroc, au Royaume-Uni et en Tunisie », indiquait alors la HES-SO, dont il a été vice-recteur qualité et responsable du service d’appui au développement académique et professionnel.
Le message d’adieux de Denis Berthiaume :
Source :
« NewsTank.fr » – 31.08.22
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