En mars, une information venant de « STOL.IT » laissait entendre que l’Italie avait légiféré sur l’euthanasie, voir texte 1 ci-dessous
Dans le texte 2, vous trouverez la mise au point reçue de l’association italienne « Libera Uscita »
- La Chambre des députés italienne a adopté une loi sur l’euthanasie le 10 mars 2022. Selon le projet de loi, une personne doit pouvoir introduire une demande d’euthanasie volontaire médicalement assistée si elle est majeure au moment de la demande et est en mesure de prendre des décisions libres, actuelles et consenties, a bénéficié d’un traitement palliatif pour soulager ses souffrances et s’y est formellement opposé à le poursuivre.
2) La Chambre a approuvé un projet de loi qui permet le suicide médicalement assisté (pas l’euthanasie) et seulement pour des personnes malades âgées de plus de 18 ans, en phase terminale de pathologies non guérissables, étant en mesure de comprendre et de décider, qui endurent des souffrances physiques et psychologiques insupportables et dépendant de soutiens vitaux.
Ensuite, le Sénat italien devra s’exprimer
Pour rappel : en février la Cour constitutionnelle italienne avait rejeté l’initiative populaire (plus d’un million de signatures) visant à organiser un référendum sur la légalisation de l’euthanasie.
Cette décision intervenait alors que le Parlement italien examinait en parallèle une proposition de loi visant à légaliser et encadrer le suicide assisté.
Chacune de ces deux initiatives avait pour but de modifier la loi italienne actuelle, selon laquelle l’aide au suicide est pénalisée de cinq à douze ans de prison.
Cette disposition de loi avait précisément été jugée contraire au droit à l’autodétermination – et donc inconstitutionnelle – par la Cour constitutionnelle italienne en 2018. Cet arrêt trouve son origine dans l’aide au suicide apportée en 2017 par Marco Cappato, membre du Parti Radical Italien, à une personne devenue aveugle et tétraplégique après un accident de voiture en 2014.
Le Choix – 26.03.22