L’expression de cette volonté n’est pas une réelle surprise pour ceux qui luttent depuis longtemps pour que ces droits soient enfin reconnus en France comme ils le sont dans une bonne partie de l’Europe, tant les sondages convergent en ce sens. Mais qu’elle le soit de façon si explicite, par 184 citoyens tirés au sort, qui se sont informés, qui ont auditionné une soixantaine d’experts et débattu pendant 27 jours, la rend désormais (espérons-le !) incontournable. D’autant qu’on ne pourra pas dire que les experts auditionnés aient pu orienter et fausser l’exercice : ils étaient en grande majorité des partisans du statu quo. Et malgré nos demandes répétées, Le Choix n’a pas été auditionné et la Convention n’a rencontré aucun médecin français clairement partisan de l’aide active à mourir (AAM).
