L’élu parisien et porte-parole communiste s’est confié sur le décès de sa mère, et sa volonté de mourir. Un témoignage fort qui appelle un changement de législation.
« Je n’avais jamais imaginé en parler. » Dans un entretien accordé au média Le Crayon, Ian Brossat, adjoint au Logement de la mairie de Paris et porte-parole du PCF, est revenu sur la fin de vie de sa mère. Atteinte d’un cancer du poumon, elle est décédée en 2019.
« Je me souviens des derniers moments de sa vie », explique l’élu. À son chevet, sa mère lui dit vouloir mourir le jour même. « Dans ces moments-là, on est confrontés à une situation d’impuissance totale. »
Comme Nicolas Bedos, qui s’était confié à L’Obs mi-mai au sujet de la mort de son père, Ian Brossat décrit ces instants où il est impossible de venir en aide à son proche. « Je rentre chez moi, le médecin m’appelle à trois heures du matin et me dit “Elle est morte, elle a sauté du lit”. Et là quand même je me suis dit, ce n’est pas normal que ma mère, qui avait décidé de mourir aujourd’hui, ait été contrainte de sauter de son lit pour le faire », raconte-t-il avec émotion.
« Moi je suis favorable à ce que, dans ces cas-là, il y ait une forme de suicide assisté, oui. Ça aurait changé quoi ? Ça aurait simplement permis à ma mère de partir correctement. »
Source :
« Neonmag .fr » – Marius François – 02.06.21