En Italie, plus d’un million de personnes ont signé la pétition réclamant un référendum citoyen sur le droit d’obtenir une aide active à mourir. Leur pétition dépasse le seuil des 500.000 signatures nécessaires dans ce pays pour obtenir l’organisation d’un tel référendum.
En France la pétition stagne à 55.000 signatures. Chez nous, il faut 4.500.000 signatures pour que le gouvernement envisage l’organisation d’un tel référendum…
En 2019, le Conseil constitutionnel italien a jugé liberticide la loi en vigueur sur la fin de vie, imposant aux parlementaires l’élaboration d’une nouvelle loi pour 2022.
En France, si le 8 avril 2021, une majorité de députés français incluant tous les partis, a voulu voter une loi autorisant l’Aide médicale à mourir. En déposant 4000 amendements, une minorité d’entre eux a réussi à bloquer le processus démocratique. Le gouvernement français s’est opposé à la poursuite du débat malgré la demande d’une majorité de 296 élus.
L’Italie, après l’Espagne et le Portugal, pays réputés pour être sous forte influence de l’église catholique, évolue plus vite que la France, République laïque, qui se prétend à la pointe de la défense des droits de l’homme.
C’est à nous, citoyens, d’intervenir dans le débat qui va être de nouveau à l’ordre du jour lors des prochaines élections présidentielles.
Que chaque signataire fasse signer la pétition par trois ou quatre personnes de son entourage, et nous finirons par obtenir une loi de liberté autorisant l’aide active à mourir.