Cher(e)s ami(e)s,
Ces derniers mois, viennent de paraître, deux nouveaux projets de loi qui marquent une avancée dans la liberté de choisir sa fin de vie.
Le premier a été initié par la sénatrice Marie-Pierre de La Gontrie (groupe PS), l’autre par la députée Marine Brenier (groupe LR).
Les deux projets s’attaquent aussi à l’inégal accès aux soins de fin de vie, qui sévit en France.
Ils inscrivent dans la loi le droit pour chaque citoyen d’avoir accès à des soins palliatifs sur l’ensemble du territoire national.
Le 13 janvier Denis Labayle et Nathalie Andrews ont eu un long entretien avec Marine Brenier lors d’une visioconférence, au cours de laquelle furent abordés les différents aspects de son projet.
Comme il en avait été convenu, elle nous a envoyé le compte-rendu des deux journées de rencontres avec des juristes, professionnels de santé et parlementaires belges, qu’elle a organisées sur le thème de la fin de vie, à Bruxelles. Une délégation de députés français, dont le professeur Jean Louis Touraine , l’accompagnait.
Simultanément, Denis Labayle, au nom du Collège Décisionnel a adressé une lettre personnalisée aux 49 sénateurs/trices qui ont cosigné le projet de loi de Mme de La Gontrie.
Mais alors que ces projets de lois donnent l’espoir d’un changement législatif, les perquisitions et les gardes à vue de 13 militants de l’association Ultime Liberté soulèvent questions, doutes, et indignation.
Que leur reproche-t-on? Ils auraient informé d’autres citoyens du moyen d’acheter à l’étranger du Pentobarbital, un sédatif puissant qui permet d’éviter éventuellement « une agonie inutile et douloureuse ».
Parmi les personnes « soupçonnées » se trouvent la présidente de l’association d’Ultime Liberté, ainsi que le Dr Bernard Senet fidèle soutien du Choix depuis sa création et la coprésidente de notre association (ce jour-là, absente de son domicile, en séjour en Belgique).
Déjà, l’an dernier, la police avait fait une descente chez 125 personnes âgées (toutes de plus de 70 ans), accusées de s’être procuré illégalement ce produit.
En pleine pandémie virale où un tiers des personnes décédées ont plus de 65 ans, cette descente de police, mobilisant entre 7 à 10 représentants de l’ordre à chaque intervention a quelque chose de surréaliste par rapport aux moyens mobilisés.
Ces événements renforcent notre conviction qu’il faut accentuer la pression sur les pouvoirs publics, notre pétition est un levier efficace si elle prend plus d’ampleur.
Faites-la signer autour de vous !
Fort de votre soutien, nous allons continuer à nous battre pour que cette dernière liberté soit légalement reconnue pour chaque citoyen en France.
Le collège décisionnel :
Nathalie Andrews et Denis Labayle (Co-présidents)
Christian Gachet (Trésorier) Annie Wallet (Communication)