Vous trouverez ci-dessous le message envoyé, le 11 octobre, par les coprésidents du Choix aux coprésidents et au secrétaire d’Ultime Liberté
Chers amis
Un texte-enquête destiné aux militants d’Ultime Liberté et proposé par son Conseil d’administration nous a été transmis et nous avons eu la surprise de constater une erreur majeure concernant la position de Denis Labayle – puisqu’il est nominalement cité – et de l’association Le Choix. Il est écrit :
« 3.B) L’assistance médicale active à mourir est limitée à une phase avancée ou terminale d’une affection grave incurable… ( position du Dr Labayle et de l’association Le Choix ) »
Nous avons toujours dit et écrit que nous étions contre l’idée d’une « phase avancée », tout d’abord parce que ces termes restent vagues dans leur définition et peuvent prêter à toutes les interprétations possibles, et ensuite que nous étions favorables à l’expression employée dans le projet de la sénatrice De la Gontrie qui précise : « même en l’absence de diagnostic de décès à brève échéance », ce qui est fondamentalement différent.
A titre personnel, Denis Labayle constate que les initiateurs de ce texte n’ont pas lu correctement son livre, et en ce qui concerne le Choix qu’ils connaissent mal son site www.chosirmafindevie.org
Nous vous demandons donc de rectifier le texte.
Plutôt que de faire des procès d’intention, il serait plus efficace que les différentes associations qui se battent pour un changement de la loi se concertent pour trouver des points de convergences qui pourraient peser sur le débat actuel dont on connait déjà la teneur et les limites.
Amicalement
Nathalie Andrews et Denis Labayle (coprésidents du Choix)
(Comme de nombreux militants appartiennent aux deux associations, cette lettre sera mise sur notre site)