EUMANS
Paneuropean movement of popular and nonviolent initiative
Ce mardi 6 décembre, j’étais à Bruxelles au Comité Économique Social Européen (CESE) pour voir comment fonctionne une assemblée Citoyenne et participer à une assemblée citoyenne transnationale. Les sujets à l’ordre du jour : Une mort digne bien sûr ! Vous trouverez ci-dessous la recommandation rédigée avec notre groupe (Anna Kirah,Flemming Schollart et des étudiant de l’U Gent).
Cette recommandation a reçu le soutien total de l’assemblée et sera envoyée à l’UE :
Notre groupe de 7 personnes a travaillé sur la mort volontaire assistée (MVA) et l’aide médicale à mourir, un autre sur les directives anticipées, un autre sur les soins palliatifs et la sédation.
« Nous recommandons à l’UE de reconnaître que chaque personne a le droit fondamental de choisir comment et quand elle veut mettre fin à sa propre vie. La mort assistée volontaire (MVA) n’est pas une décision médicale, ni politique, ni financière, ni une décision familiale, mais une décision individuelle et personnelle.
Les mots sont importants. Nous recommandons à l’UE d’utiliser le lexique de la Fédération mondiale des sociétés du droit de mourir (WFRtDS) .
MVA, c’est la propre définition de la souffrance insupportable de la personne qui est prise en compte. Cela inclut les maladies sans espoir de guérison, des suites d’accidents, des maladies chroniques, les maladies mentales, ou même simplement le « sentiment de vie accomplie ». Par exemple, en Suisse, les gens peuvent demander une MVA en raison de leur vieillesse et du fait qu’ils ont le sentiment d’avoir accompli leur vie.
Nous recommandons de faire des directives avancées lorsque l’individu est encore capable de refuser les traitements et précise ce qu’il refuse s’il contracte des maladies telle la démence, la SLA, les dommages cérébraux, etc.
Nous recommandons que les professionnels de la santé soient mieux éduqués pour faciliter les décisions et la mise en œuvre desdites décisions, et qu’ils soient soutenus à la fois en termes de choix de fin de vie avec leurs patients, sans oublier l’aspect culturel ou religieux »
Nathalie Andrews