LA CULTURE AU SERVICE
DE LA FIN DE VIE
Depuis l’automne 2024, trois grands films :
« La Chambre d’à côté » de Pedro Almodovar aborde la question du suicide en cas de maladie grave et incurable. Le film a obtenu le Lion d’Or à la Mostra de Venise en septembre 2024.


« Le Dernier souffle » de Costa Gavras met en valeur le travail d’un chef de service d’une unité des soins palliatifs, l’histoire d’un médecin ayant existé. Sans dire que depuis son départ en retraite, l’unité a fermé par manque de personnel soignant. Comme quoi, le développement des soins palliatifs n’est pas qu’une question financière.
Plus récemment « On ira » de la jeune réalisatrice Enya Baroux, qui a reçu le double prix d’interprétation au festival de l’Alpe d’Huez 2025 pour Juliette Gasquet et Hélène Vincent, par ailleurs membre du comité d’honneur du Choix.
Un film plein de sensibilité et d’humour.

Mais le théâtre n’est pas en reste :

« Le Dernier soir » est une pièce adaptée du roman bouleversant de Thomas Misrachi. Elle se joue au théâtre Récamier à Paris le 8 avril avec Guillaume de Tonquédec
Cette pièce entre dans le cadre du festival des paroles citoyennes qui aborde la question de l’ultime liberté.
Ce réveil artistique est révélateur de l’attente d’une loi qui reconnaisse aux citoyens la liberté de choisir le moment d’éteindre la lumière.
Une loi qui dépénalisera enfin tous les médecins qui estiment qu’il est de leur éthique d’accompagner les malades jusqu’à leur mort en répondant à leur demande. Qui affirment qu’il s’agit là du dernier soin qu’ils peuvent offrir aux malades atteints d’affections graves et incurables.
Une telle loi évitera que des médecins comme le docteur Bernard Senet soient traduits devant les tribunaux, parce qu’ils ont fait preuve d’humanité.
Si vous partagez notre indignation devant cette situation profondément injuste, soutenez Bernard Senet en faisant un don pour couvrir ses frais d’avocat et de procédure.
