Alors que le Parlement s’est saisi du sujet de la fin de vie, avec l’examen de deux propositions de loi, l’Académie nationale de médecine précise sa position par communiqué. Elle rappelle ainsi qu’elle est « de longue date très impliquée » sur la réflexion sur la fin de vie.
« On ne peut occulter la réelle souffrance des soignants de passer du soin à l’aide active à mourir », souligne l’Académie qui rappelle que deux propositions de loi relatives à « l’aide active à mourir » ont été récemment discutées par les parlementaires
Des propositions qui prétextaient un soutien populaire. Pourtant l’institution estime que les citoyens méconnaissent les mesures en place, « ce qui, selon l’orientation des questions posées, biaise les sondages sur un sujet aussi sensible que le suicide assisté ou l’euthanasie ». Par ailleurs, il existe « une grande inégalité dans l’accès aux soins palliatifs de fin de vie », estime la société savante.
En conséquence, avant d’envisager l’adoption de nouvelles dispositions législatives, l’Académie nationale de médecine recommande « une application enfin effective du dispositif existant » qui passe, selon elle, par « une formation approfondie sur la fin de vie » pour les professionnels de santé, « une information objective et détaillée du public sur la législation en vigueur », et « une évaluation rigoureuse de l’application des dispositions en place ». Un travail auquel l’ANM se dit prête à contribuer.
Source :
« HOSPIMEDIA » – 06.07.21
Les médecins qui décident de passer des soins à l’aide active à mourir sont des médecins compétents et humains. Leur priorité est d’éviter aux malades encore plus de souffrance et de suivre leur volonté. Quant aux soins palliatifs, les personnes subissent la souffrance de la soif (J’ai vécu cela avec mes parents).
Et OUI beaucoup de français réclament une loi pour l’AIDE ACTIVE A MOURIR.