Accompagné par ses proches jusqu’aux derniers instants, Geoffrey Berrahoui, 26 ans, s’est éteint jeudi 12 août, dans un hôpital de Belgique tenu secret par la famille, après avoir eu recours à une euthanasie.
Le jeune homme originaire de Quiévrechain, près de la frontière belge dans le Valenciennois, était prisonnier de son corps depuis le grave accident de moto dont il a été victime en 2018 à Crespin, près de chez lui.
Sa demande de recourir à l’euthanasie a été formulée en Belgique. Une requête validée par le corps médical et officialisée par la famille, qui a accompagné Geoffrey dans son choix jusqu’aux derniers instants. En France, l’euthanasie est encore taboue et soumis à conditions.
Mercredi 11 août, des proches et des inconnus se sont mêlés au cortège de motards qui rendait hommage en sa présence : « C’était complètement fou, témoigne sa sœur Aurore à nos confrères de « la Voix du Nord ». On avait prévu des surprises, pour lui faire plaisir un max. On ne s’attendait pas à tant de générosité. »
Les dernières 72 heures auraient été « les plus belles de sa vie, c’est ce qu’il nous a déclaré », assure sa sœur. « Cette longue route fut pour lui la route du paradis. Il nous a indiqué qu’il partait se reposer. Pour de longues vacances. »
Les cendres de Geoffrey doivent être dispersées au jardin du souvenir à Beuvrages, là où repose son père. Un autre choix fort de la part du jeune homme.
Source :
« Nord Littoral » – 13.08.21