A ce jour, l’aide médicale à mourir est légale dans dix pays : Australie, Belgique, Canada, Colombie, Duché du Luxembourg, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande ; Espagne, Suisse et USA
Suivant les pays, les lois différent. Par exemple, alors qu’en Suisse et aux USA seule l’auto administration est possible, les autres pays permettent que l’acte soit pratiqué par des professionnels de la santé au moins dans certains cas. En Belgique, en Espagne et aux Pays-Bas, une demande peut être aussi anticipée, quand les autres pays exigent une demande actuelle.
Toutes ces lois ont en commun le consentement volontaire de la personne dont le décès va être hâté.
Une seule exception, aux Pays-Bas qui permettent l’euthanasie des nouveau-nés gravement atteints avec un pronostic sans espoir et une souffrance insupportable. Puisque bien évidemment, les nouveau-nés ne peuvent donner leur consentement.
Une famille québécoise pousse à modifier l’exigence du consentement de la personne. Karie-Lyn Pelletier continue de rechercher l’aide médicale à mourir pour son fils de 4 ans, Abel, qui souffre du syndrome de Mednik. Bien que le Canada ait exploré cette aide pour les « mineurs matures », il serait novateur de l’étendre à d’autres enfants.
Source :
« Medical Futility Blog » Pr Thaddeus Mason Pope – 20.08.21