Communiqué de presse du 23 août 2024
L’inertie des politiques provoque des drames
En France, le vote d’une loi sur la fin de vie est aujourd’hui incertain. Ce sont les malades qui expriment la demande de partir, ainsi que les militants de bonne volonté qui leur viennent en aide, qui en sont les victimes.
Ainsi deux militants de l’association Ultime Liberté ont été placés en garde à vue, puis mis en examen sous contrôle judiciaire le 15 août.
Dans le même temps les médias se faisaient l’écho d’un nouveau drame : un homme de 85 ans tuait son épouse malade avant de se suicider.
Ces faits devraient faire réfléchir nos députés et les inciter à réclamer sans tarder que l’examen du projet de loi, brutalement interrompu par la dissolution de l’Assemblée Nationale en juin, soit remis sans tarder à l’agenda parlementaire.
Nous rappelons notre position : la liberté, pour toute personne présentant une maladie grave et incurable, quel que soit le stade d’avancement de sa maladie, d’obtenir une aide à mourir.
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION