Les sénateurs ont proposé cette semaine un élargissement de la loi sur l’aide médicale à mourir pour inclure les personnes souffrant de maladie mentale ou d’une maladie dégénérative, comme l’Alzheimer. Pour nous faire comprendre ces amendements sénatoriaux, le Dr Judes Poirier, directeur de l’unité de neurobiologie moléculaire de l’Institut Douglas, cite l’exemple de la Hollande et du Luxembourg.
[Ces pays] ont décidé d’accepter la maladie mentale, [ainsi que] la maladie d’Alzheimer, comme étant une véritable souffrance. Ce qui est au centre du débat, c’est est-ce qu’on s’en tient à la maladie physique, quantifiable, ou est-ce qu’on inclut la maladie mentale ?
Dr Judes Poirier, professeur aux départements de médecine et de psychiatrie de l’Université McGill
Le docteur départage deux catégories de patients et explique en quoi certains sont plus susceptibles de demander l’aide médicale à mourir.
Avec le commentaire d’Yvon Bureau, membre du Comité d’honneur du Choix :
La Cour suprême à l’unanimité : « L’alinéa 241b) et l’art. 14 du Code criminel portent atteinte de manière injustifiée à l’art. 7 de la Charte et sont inopérants dans la mesure où ils prohibent l’aide d’un médecin pour mourir à une personne adulte capable qui (1) consent clairement à mettre fin à sa vie; et qui (2) est affectée de problèmes de santé graves et irrémédiables (y compris une affection, une maladie ou un handicap) lui causant des souffrances persistantes qui lui sont intolérables au regard de sa condition. »
Oui à l’AMM dans les Directives médicales anticipées.
Ça va augmenter la clarté juridique.
Cela va faire baisser énormément le taux des suicides ou les « meurtres » par compassion/après entente + ou – avec un proche/ami.
Ça va faire monter énormément le taux de SÉRÉNITÉ chez ces malades.
Ça va faciliter bien des deuils.
Et la sécurité et l’encadrement va passer par le travail professionnel interdisciplinaire. IMPORTANT !
Source :
« Radio Canada » 20.02.21