Contexte
Le 10 mars nous avons adressé un communiqué à la Presse que nous avons mis en copie aux élus de la représentation nationale en Pays de la Loire. Nous y annoncions l’existence d’une représentation du Choix sur la région, présentée dans le contexte des prochains examens de propositions de loi, tant au Sénat qu’à l’Assemblée Nationale. Nous y avions également joint le témoignage « Plus jamais ça ! », de Mme D., déjà transmis au siège du CHOIX et présent sur le site.
Réactions des élus
Seulement trois élus (sur 47) ont réagi :
deux sénateurs – Mme Michelle Meunier (44) et M. Joël Bigot (49) – nous joignons leurs courriers à ce compte-rendu ;
un député de Loire-Atlantique, Luc Geismar qui a souhaité nous rencontrer à la date du 26 mars. L’invitation était adressée à Jacqueline Laurent, coordinatrice régionale, qui a proposé que Monique Berthomé-Bel, représentante du Choix en Loire-Atlantique, soit également présente.
Déroulement de l’entrevue
Luc Geismar est le député de la 5ème circonscription de Loire-Atlantique depuis août 2020, en remplacement de Sarah El Haïry, dont il était le suppléant et qui est devenue secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement. Il est membre du groupe MoDem et Démocrates apparentés et a souhaité se préparer au mieux à la discussion de la proposition de loi Falorni, notamment en interrogeant différentes associations qui militent sur la question de l’euthanasie et/ou du suicide assisté. Son objectif : obtenir des arguments solides pour convaincre les membres de son groupe de dissocier cette question de la situation sanitaire actuelle, d’une part, et de prendre en considération que la loi doit évoluer en entendant la volonté des patients concernés.
Avant nous, il avait rencontré Madeleine Denis, déléguée de l’ADMD en Loire-Atlantique, nous pensons que notre communication vers les députés a été un élément déclencheur de sa démarche vers nous. Il ne connaissait pas l’existence d’Ultime Liberté et a découvert avec stupéfaction ce que signifiait la possibilité de se procurer une ‘pilule’ sur les réseaux. Il a perçu le caractère inégalitaire et injuste des solutions auxquelles se résignent certains Français (qui en ont les moyens) en allant en Belgique et en Suisse, ainsi que l’hypocrisie de la situation. Il a bien compris que la notion de fin de vie n’était pas pertinente dans de nombreuses situations et que, trop souvent, les directives anticipées n’étaient pas prises en compte.
Nous lui avons remis un dossier comportant : le dossier de presse du Choix, la charte, le flyer et le texte de présentation de la représentation régionale, les directives anticipées et l’amendement ‘du Choix’, ainsi que le témoignage de Mme D. et quelques textes en notre possession que nous pouvons vous communiquer également.