Chers amis,
Je tiens tout d’abord à remercier Madame Annie Wallet, habitante du Vésinet dans ma circonscription, et représentante de l’association « Le choix – Citoyens pour une mort choisie » dans les Yvelines, qui m’a conviée à ce webinaire. Dans l’impossibilité de participer en direct, j’ai tenu à m’y associer en vous adressant ces quelques mots.
Vous défendez le droit pour chacune et chacun de choisir sa fin de vie, et vous souhaitez qu’une loi autorisant l’Aide Active à mourir pour les personnes atteintes d’une affection grave et incurable ou lorsque les séquelles d’un accident sont insupportables. Un droit qui donnerait à chaque individu une liberté supplémentaire, sans rien enlever à autrui.
Notre société y semble prête, les sondages d’opinion le montrent et nous avons tous fait l’expérience de la majorité qui se dégage lorsqu’il nous est donné de questionner ce sujet autour de nous. Pourtant, notre droit reste encore en retrait, a contrario de nos voisins que sont la Suisse et la Belgique par exemple. La loi Claeys-Leonetti est un progrès, mais elle ne va pas assez loin, et le ministre de la Santé Olivier Véran a eu raison de vouloir la faire s’appliquer plus pleinement en développant l’accès aux soins palliatifs.
Il est temps aujourd’hui de mener une autre démarche, complémentaire. A l’Assemblée nationale, nous avons franchi une étape le 8 avril dernier en votant l’article 1 de la proposition de loi de mon collègue Olivier Falorni ; nul gouvernement ne pourra l’ignorer à l’avenir. Je souhaite ardemment qu’un débat national ait lieu dans un futur proche, associant toutes les parties prenantes. Vous pouvez compter sur moi, à la place qui sera la mienne, pour peser afin que nous continuions à avancer, pour garantir aux citoyens et aux familles qui le souhaitent le droit à mourir dans la dignité.
