Ce pacte, récemment lancé à l’initiative de la MGEN, rassemble une vingtaine d’organisations favorables à la légalisation de l’aide active à mourir. Le Pacte a pour particularité de fédérer des organisations laïques non familières du sujet de la fin de vie, le milieu mutualiste, mais aussi des organisations du champ médico-social qu’on n’avait pas jusque-là entendues sur ce sujet, comme par exemple, La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, ou l’Association pour Adultes et Jeunes Handicapés (APAJH).
Au moment où le gouvernement annonce « une loi sur la fin de vie d’ici la fin de l’été », il est plus que jamais essentiel que les forces progressistes se rassemblent pour porter un message commun. C’est la raison qui a poussé le conseil d’administration du Choix à décider de rejoindre ce collectif.
En effet, le chemin est encore long et semé d’embuches pour aboutir à une loi de liberté pour nos fins de vie, tant les oppositions sont puissantes, à défaut d’être majoritaires. Et c’est bien là le paradoxe : l’opinion exprime de façon constante une demande d’ouverture de l’AAM, la Convention citoyenne s’est également prononcée en ce sens. Mais les décideurs semblent bien perméables aux influences des cultes et des autorités médicales qui s’arrogent une sorte de monopole sur ce sujet.
Autour de la déclaration commune qui les unit, les membres du PACTE entendent continuer à rassembler les partisans d’une évolution de la loi et peser de toutes leurs forces pour que cette loi que nous attendons aboutisse enfin.
Accéder à la déclaration collective du Pacte et connaitre les organismes signataires