Militant pour l’euthanasie et atteint d’une maladie génétique rare, Alain Cocq a interrompu vendredi « tout traitement et alimentation », comme il l’avait annoncé après le refus du président de la République de l’autoriser à recevoir « une injection de barbituriques ‘à titre compassionnel’ » (cf.Revendiquer la mort ?). Il souhaitait retransmettre en direct son agonie sur Facebook « mais le réseau social a bloqué la vidéo samedi matin ». Lundi soir, Alain Cocq a été transféré au CHU de Dijon « pour bénéficier de soins palliatifs ». « Je suis désolé mais j’ai besoin de sérénité pour partir en paix sans souffrance » a-t-il déclaré à sa mandataire, vice-présidente de l’association « Handi Mais Pas Que ». Cette dernière « n’était pas en mesure de préciser mardi soir si M Cocq était de nouveau nourri et hydraté par les médecins », rapporte l’AFP.
Face à la médiatisation de ce suicide, la Société Française d’Accompagnement et de soins palliatifs a rappelé « qu’ il est inexact d’affirmer que l’agonie qu’il va subir est celle à laquelle l’oblige la loi Claeys-Leonetti ». Elle en appelle de nouveau à « l’adoption rapide d’un plan ambitieux de développement des soins palliatifs ».
Sources: AFP (8/09/2020) – SFAP (9/09/2020)